Les « horaires adaptés » au cœur de la discorde
La tension sociale à Disneyland Paris a atteint son paroxysme lorsque des salariés en gilets jaunes ont remplacé les spectacles habituels par une manifestation. Les mouvements de protestation étaient coordonnés par le « Mouvement anti-inflation » (MAI), formé par des salariés exaspérés. Malgré une tentative de la direction du parc d'apaiser la situation à travers des réunions avec les syndicats et des propositions pour soutenir le pouvoir d'achat, les syndicats estiment que ces mesures ne suffisent pas à « éteindre l'incendie ».
La contestation a manifestement été amplifiée par les mouvements de protestation entamés plus tôt aux parcs Disneyland au Royaume-Uni et aux États-Unis. L'origine du mécontentement en France remonte à l'instauration des « horaires adaptés » en octobre 2020, une mesure vivement critiquée pour sa flexibilité excessive. En octobre 2021, la CGT s'était mobilisée seule contre cette nouvelle organisation.
La contestation a manifestement été amplifiée par les mouvements de protestation entamés plus tôt aux parcs Disneyland au Royaume-Uni et aux États-Unis. L'origine du mécontentement en France remonte à l'instauration des « horaires adaptés » en octobre 2020, une mesure vivement critiquée pour sa flexibilité excessive. En octobre 2021, la CGT s'était mobilisée seule contre cette nouvelle organisation.
Disneyland Paris : la direction dégaine une série de mesures
L'inflation et les difficultés de recrutement ont exacerbé la situation, mettant de l’huile sur le feu de la colère des salariés. Malgré les efforts collectifs et individuels des organisations syndicales pour relayer le mécontentement général, les revendications des salariés restent pour le moment sans réponse satisfaisante, estiment-ils.
La direction du parc a certes proposé quelques mesures exceptionnelles, telles que l'avance de la prime du 13ème mois, la possibilité de monétiser les congés non pris et les heures supplémentaires, ainsi qu'une prime de partage de valeur pour certains salariés. Cependant, ces propositions ont été jugées insuffisantes par les syndicats, qui ont qualifié ces mesures de « mesurettes posées sur une jambe de bois ». Autant dire que le climat social à Disneyland Paris semble loin de s'apaiser.
La direction du parc a certes proposé quelques mesures exceptionnelles, telles que l'avance de la prime du 13ème mois, la possibilité de monétiser les congés non pris et les heures supplémentaires, ainsi qu'une prime de partage de valeur pour certains salariés. Cependant, ces propositions ont été jugées insuffisantes par les syndicats, qui ont qualifié ces mesures de « mesurettes posées sur une jambe de bois ». Autant dire que le climat social à Disneyland Paris semble loin de s'apaiser.