General Electric prépare une coupe sombre dans son activité Hydro, l'ex-branche énergie d'Alstom que le géant américain avait acheté en 2015. À l'époque, c'était Emmanuel Macron, ministre de l'Économie, qui avait donné son feu vert à l'acquisition. Le Comité de groupe France de General Electric a été informé de la volonté de la direction de fermer l'activité « fabrication de turbines hydrauliques » de Grenoble. Cela représente plus de 340 licenciements.
L'AFP a obtenu confirmation auprès de GE de l'entame des discussions avec les représentants des salariés au niveau européen pour « faire évoluer l'activité hydroélectricité » de l'entreprise. La France ne sera pas la seule touchée, l'Espagne également est dans la ligne de mire du groupe. La direction indique que le secteur est « extrêmement concurrentiel » et qu'il s'agit de repositionner cette activité.
Un comité d'entreprise aura lieu ce vendredi à Grenoble ; mais dès jeudi, les syndicats du site ont indiqué qu'ils allaient se réunir afin de formaliser une réponse à l'annonce qualifiée de « très violente » de la part de General Electric. « GE est en train de briser notre outil industriel », déplore un représentant du personnel, qui craint que la ligne ne soit « bradé » dans les deux ans alors qu'elle fête ses 100 ans. Le maire de Grenoble, l'écologiste Eric Piolle, compte également interpeller les pouvoirs publics sur ce dossier qui s'annonce une fois de plus déterminant pour la politique industrielle du gouvernement.
L'AFP a obtenu confirmation auprès de GE de l'entame des discussions avec les représentants des salariés au niveau européen pour « faire évoluer l'activité hydroélectricité » de l'entreprise. La France ne sera pas la seule touchée, l'Espagne également est dans la ligne de mire du groupe. La direction indique que le secteur est « extrêmement concurrentiel » et qu'il s'agit de repositionner cette activité.
Un comité d'entreprise aura lieu ce vendredi à Grenoble ; mais dès jeudi, les syndicats du site ont indiqué qu'ils allaient se réunir afin de formaliser une réponse à l'annonce qualifiée de « très violente » de la part de General Electric. « GE est en train de briser notre outil industriel », déplore un représentant du personnel, qui craint que la ligne ne soit « bradé » dans les deux ans alors qu'elle fête ses 100 ans. Le maire de Grenoble, l'écologiste Eric Piolle, compte également interpeller les pouvoirs publics sur ce dossier qui s'annonce une fois de plus déterminant pour la politique industrielle du gouvernement.