Un protocole d'accord pour rapprocher les deux entreprises
Nouvelle étape dans le processus de rapprochement entre les groupes automobiles PSA et Fiat Chrysler (FCA). Selon une source proche du dossier auprès de Reuters, un protocole d'accord engageant (MoU) pourrait être signé entre les deux entreprises « courant décembre ». De quoi pousser un peu plus la fusion vers ce qui créera le quatrième constructeur automobile mondial. Avec les ressources pour aller jouer dans la cour des très grands, comme Volkswagen, Toyota et l'alliance Renault-Nissan.
Un accord contraignant qui pourrait cependant être remis en cause par la plainte cette semaine de General Motors. Le groupe américain accuse FCA de racket et de corruption en lien avec les négociations avec le syndicat UWA, ce qui lui aurait permis d'obtenir des avantages indus sur les conditions de travail et le niveau des rémunérations.
Un accord contraignant qui pourrait cependant être remis en cause par la plainte cette semaine de General Motors. Le groupe américain accuse FCA de racket et de corruption en lien avec les négociations avec le syndicat UWA, ce qui lui aurait permis d'obtenir des avantages indus sur les conditions de travail et le niveau des rémunérations.
Plainte de GM contre FCA, accusé de racket et corruption
John Elkann, président de FCA et de la holding familiale Exor (propriété des Agnelli), a balayé la plainte du revers de la main. Il n'a « aucune inquiétude » concernant cette plainte de GM et assure que le processus de rapprochement avec le groupe PSA va se poursuivre. Il a également loué les relations, qualifiées de « très bonnes », entre les familles Peugeot et Agnelli, ce qui va faciliter les opérations de fusion.
Exor va rester l'actionnaire de référence de la nouvelle société, tandis que John Elkann en demeurera le président comme c'est le cas aujourd'hui au sein de FCA. Carlos Tavares, président du directoire de PSA, sera le directeur général de la nouvelle entité qui conservera ses sièges sociaux en France, en Italie et aux États-Unis. La holding, qui possède 3,6 milliards d'euros pour investir, veut désormais s'intéresser de plus près à l'Asie. Une opportunité intéressante sachant que PSA-FCA rencontrent des difficultés pour croître en Chine.
Exor va rester l'actionnaire de référence de la nouvelle société, tandis que John Elkann en demeurera le président comme c'est le cas aujourd'hui au sein de FCA. Carlos Tavares, président du directoire de PSA, sera le directeur général de la nouvelle entité qui conservera ses sièges sociaux en France, en Italie et aux États-Unis. La holding, qui possède 3,6 milliards d'euros pour investir, veut désormais s'intéresser de plus près à l'Asie. Une opportunité intéressante sachant que PSA-FCA rencontrent des difficultés pour croître en Chine.