Cet appel à la manifestation, lancé à Paris, à Bordeaux et à Lyon par plusieurs syndicats (CGT et SUD) et le Clap (collectif des livreurs autonomes), compte bien faire le plein des coursiers en colère contre les nouvelles conditions tarifaires de la start-up de livraison de repas à domicile. Deliveroo a en effet revu la grille de rémunération des coursiers les plus anciens. Jusqu'à présent, ces derniers bénéficiaient d'une rémunération de 7,50 euros de l'heure, assortie d'une part variable pouvant aller jusqu'à 4 euros par course.
Or, depuis le 27 juillet, Deliveroo a changé cette grille de prix : ces livreurs sont désormais rémunérés à la tâche, à savoir 5,75 euros la course à Paris, 5 euros en province. Il s'agit, pour l'entreprise, d'égaliser les conditions tarifaires de tous les livreurs. Mais c'est trop peu pour les syndicats et le collectif, qui demandent un minimum de 7,50 euros par course. La décision de changer la rémunération va provoquer des pertes de l'ordre de 30 à 40% pour les livreurs, selon les calculs de la CGT.
Cette modification des grilles tarifaires ne concernerait, selon Deliveroo, que 10% des coursiers, soit 600 sur les 7 500 qui travaillent pour la société. L'entreprise explique par ailleurs que les livreurs assurent en moyenne 3,2 courses par heure. En théorie, relativise le Clap, qui indique qu'un coursier accomplit une course à l'heure en fonction des heures de pointe et des quartiers.
Or, depuis le 27 juillet, Deliveroo a changé cette grille de prix : ces livreurs sont désormais rémunérés à la tâche, à savoir 5,75 euros la course à Paris, 5 euros en province. Il s'agit, pour l'entreprise, d'égaliser les conditions tarifaires de tous les livreurs. Mais c'est trop peu pour les syndicats et le collectif, qui demandent un minimum de 7,50 euros par course. La décision de changer la rémunération va provoquer des pertes de l'ordre de 30 à 40% pour les livreurs, selon les calculs de la CGT.
Cette modification des grilles tarifaires ne concernerait, selon Deliveroo, que 10% des coursiers, soit 600 sur les 7 500 qui travaillent pour la société. L'entreprise explique par ailleurs que les livreurs assurent en moyenne 3,2 courses par heure. En théorie, relativise le Clap, qui indique qu'un coursier accomplit une course à l'heure en fonction des heures de pointe et des quartiers.