L’arrêt de la production de l’usine de Blanquefort, spécialisée dans les boîtes de vitesse, aura lieu fin août 2019. Le groupe automobile explique dans le communiqué que « malgré les discussions rigoureuses et approfondies des neuf derniers mois, et les meilleurs efforts fournis par chacune des parties, le plan proposé par le repreneur potentiel présente des risques significatifs ». Ce plan, mis sur la table par l’entreprise belge Punch, visait au maintien de 400 des 850 emplois du site.
Cette décision de Ford a provoqué l’incompréhension des salariés bien sûr, mais aussi des politiques de tout bords qui ont poussé le constructeur à accepter l’offre de reprise. Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a ainsi demandé « instamment » au groupe de « reconsidérer sa position et donner au site de Blanquefort et à ses salariés un avenir en acceptant et aidant la reprise ». Mais la réaction la plus virulente est provenue de Bruno Le Maire qui a laissé exploser sa colère au Sénat. Le ministre de l’Économie a déclaré être « révolté », « écœuré » par cette décision « qui ne se justifie que par la décision de Ford de faire monter son cours de Bourse ».
Le patron de Bercy veut « dénoncer la lâcheté de Ford » qui n’a pas eu « le courage de prendre le ministre de l'Economie et des Finances au téléphone » ces trois derniers jours. L’entreprise avait refusé un premier projet de reprise de Punch au mois d’octobre, alors que ce dernier avait repris il y a cinq ans, et avec succès, l’usine de General Motors de Strasbourg. L’État et les collectivités locales étaient prêtes à mettre 15 millions d’euros sur la table, tandis que la majorité des syndicats ont accepté des conditions salariales à la baisse. Mais rien n’y a fait…
Cette décision de Ford a provoqué l’incompréhension des salariés bien sûr, mais aussi des politiques de tout bords qui ont poussé le constructeur à accepter l’offre de reprise. Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a ainsi demandé « instamment » au groupe de « reconsidérer sa position et donner au site de Blanquefort et à ses salariés un avenir en acceptant et aidant la reprise ». Mais la réaction la plus virulente est provenue de Bruno Le Maire qui a laissé exploser sa colère au Sénat. Le ministre de l’Économie a déclaré être « révolté », « écœuré » par cette décision « qui ne se justifie que par la décision de Ford de faire monter son cours de Bourse ».
Le patron de Bercy veut « dénoncer la lâcheté de Ford » qui n’a pas eu « le courage de prendre le ministre de l'Economie et des Finances au téléphone » ces trois derniers jours. L’entreprise avait refusé un premier projet de reprise de Punch au mois d’octobre, alors que ce dernier avait repris il y a cinq ans, et avec succès, l’usine de General Motors de Strasbourg. L’État et les collectivités locales étaient prêtes à mettre 15 millions d’euros sur la table, tandis que la majorité des syndicats ont accepté des conditions salariales à la baisse. Mais rien n’y a fait…