Ford Motor repousse l'offre de reprise et annonce un plan social pour l'usine de Blanquefort
La mauvaise nouvelle a été annoncée au comité d'entreprise, jeudi 13 décembre : Ford Motor Company a repoussé l'offre de reprise du groupe belge Punch pour sa filiale Ford Aquitaine Industries, à Blanquefort, près de Bordeaux. La production de l'usine de fabrication de boîtes de vitesse, cessera fin août 2019. Ce plan social concerne 850 emplois.
La surprise est totale puisque le repreneur belge Punch s'était déclaré prêt à investir 125 millions d'euros sur le site girondin et à garder la moitié des emplois. L'Etat, la région Nouvelle-Aquitaine et la métropole de Bordeaux devaient apporter un "soutien financier de 15 millions d'euros" à ce projet industriel.
La surprise est totale puisque le repreneur belge Punch s'était déclaré prêt à investir 125 millions d'euros sur le site girondin et à garder la moitié des emplois. L'Etat, la région Nouvelle-Aquitaine et la métropole de Bordeaux devaient apporter un "soutien financier de 15 millions d'euros" à ce projet industriel.
Bruno Le Maire parle de trahison
En outre, les syndicats de Ford Blanquefort avaient eux aussi appuyé ce plan, en acceptant un gel de salaires pendant trois ans, la perte de trois jours de RTT et une modulation du temps de travail. La déception est donc énorme pour tous.
Même le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, qui s'était impliqué pour tenter de sauver l'usine, a accusé le constructeur américain de « trahison ». Le ministre, qui n'a pas été prévenu par Ford, a indiqué devant le Sénat vouloir « profiter de la représentation nationale pour appeler Ford solennellement à réviser sa décision et à accepter la reprise de Punch, qui garantit l'avenir du site industriel de Blanquefort ».
Même le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, qui s'était impliqué pour tenter de sauver l'usine, a accusé le constructeur américain de « trahison ». Le ministre, qui n'a pas été prévenu par Ford, a indiqué devant le Sénat vouloir « profiter de la représentation nationale pour appeler Ford solennellement à réviser sa décision et à accepter la reprise de Punch, qui garantit l'avenir du site industriel de Blanquefort ».