C’est un fait. Avec la crise et la morosité ambiante, le capital humain dans l’entreprise a tendance à fortement diminuer. Les exigences professionnelles deviennent plus importantes, on s’intéresse de moins en moins à la vie de ses salariés, mais plutôt à leurs performances professionnelles. Pour Atanase Périfan, membre de l’UMP, entrepreneur et fondateur de la fête des voisins, une telle situation n’est pas pensable.
La fête des voisins fêtera donc sa seconde édition début octobre. Une édition sous le partenariat d’entreprises comme SNCF Voyages, GDF Environnement, Icade, Defacto, Pepsico France. Elle a vocation à concerner toute entreprise, du boucher de rue au grand groupe industriel.
L’évènement, qui mobilise 10 000 entreprises dans toute la France, a donc pour but de créer un espace social dans l’entreprise, où les salariés vont pouvoir se parler. Pour son fondateur, la fête des voisins au travail n’est qu’un prétexte, un départ, pour faire renaître le lien social et les relations humaines au boulot. L’idée est d’aller plus loin pendant toute l’année, et se rencontrer ailleurs qu’à la machine à café ou sur le trottoir pendant les pauses cigarettes.
A terme, Atanase Périfan est persuadé qu’en améliorant les relations humaines dans l’entreprise, en prenant en compte l’individualité de chacun, avec ses qualités, ses défauts, ses problèmes personnels (dont il ne fait traditionnellement pas bon parler en entreprise sous peine de passer pour le maillon faible), la productivité de la société ne fera que s’améliorer.
Concrètement, le site Internet de la fête des voisins au travail permet à chaque entreprise de s’inscrire, de commander son kit pour organiser un événement en interne, autour de ses collaborateurs. Il n’y a pas de forme précise, « chacun fera comme il a envie de le faire. L’important, c’est ce qui va découler de ce moment ».