Le Figaro a obtenu la confirmation de ce plan de restructuration qui devrait permettre à Ludendo de redresser la barre. Le groupe a généré un chiffre d'affaires de 460 millions d'euros durant son exercice 2017 (clos en février 2017) ; il a à son actif 250 magasins… et une dette de 105 millions d'euros. Si les 88 magasins en franchise ne sont pas concernés par ces fermetures, l'entreprise prévoit donc de fermer les portes de 53 magasins intégrés jugés pas suffisamment rentables.
En tout, plus de 260 emplois sont concernés : 200 dans les magasins en eux-mêmes, une soixantaine au siège. L'effectif de Ludendo compte un total de 1 600 salariés. Ce n'est pas la première fois que Ludendo revoit à la baisse la taille de son parc de magasins. Déjà en 2015, le groupe avait fermé 50 magasins et transféré une quarantaine d'entre eux à des franchisés. Le groupe a eu des investissements malheureux, comme l'acquisition du britannique Hamleys, revendu par la suite. Surtout, La Grande Récré n'a pas atteint ses objectifs en termes de ventes Noël dernier.
En cela, la situation de La Grande Récré est proche de celle de Toys'R'Us, qui a fait fermer ou qui revend bon nombre de ses magasins dans le monde. Ludendo n'a pas suffisamment pris le virage du numérique et du commerce en ligne, alors que les consommateurs se tournent de plus en plus vers internet (et Amazon) pour acheter des jouets. Ludendo devra sans doute changer de mains pour retrouver le chemin de la rentabilité. Le tribunal de commerce de Paris devra en tout cas valider le plan de continuation.
En tout, plus de 260 emplois sont concernés : 200 dans les magasins en eux-mêmes, une soixantaine au siège. L'effectif de Ludendo compte un total de 1 600 salariés. Ce n'est pas la première fois que Ludendo revoit à la baisse la taille de son parc de magasins. Déjà en 2015, le groupe avait fermé 50 magasins et transféré une quarantaine d'entre eux à des franchisés. Le groupe a eu des investissements malheureux, comme l'acquisition du britannique Hamleys, revendu par la suite. Surtout, La Grande Récré n'a pas atteint ses objectifs en termes de ventes Noël dernier.
En cela, la situation de La Grande Récré est proche de celle de Toys'R'Us, qui a fait fermer ou qui revend bon nombre de ses magasins dans le monde. Ludendo n'a pas suffisamment pris le virage du numérique et du commerce en ligne, alors que les consommateurs se tournent de plus en plus vers internet (et Amazon) pour acheter des jouets. Ludendo devra sans doute changer de mains pour retrouver le chemin de la rentabilité. Le tribunal de commerce de Paris devra en tout cas valider le plan de continuation.