Facebook a présenté les résultats financiers de son deuxième trimestre hier soir, allumant ainsi la mèche d'une chute vertigineuse du cours de son action. À proprement parler, la performance de l'entreprise n'est pas si mauvaise, mais elle a déçu les investisseurs qui s'attendaient à mieux. Ainsi, le chiffre d'affaires s'est établi à 13,2 milliards de dollars, soit 42% de mieux qu'au même trimestre de l'an dernier. Quant aux profits, ils ont grimpé de 31%... mais les investisseurs ont surtout sanctionné la stagnation, voire le recul du nombre d'utilisateurs.
Aux États-Unis et au Canada, le nombre d'utilisateurs n'a pas évolué entre le premier et le second trimestre. En Europe, leur nombre a reculé de un million, une première dans l'histoire de l'entreprise qui s'explique par la mise en place du règlement européen pour la protection des données. En tout, Facebook parvient tout de même à augmenter le nombre de ses utilisateurs actifs quotidiens de 11%, à 1,47 milliard. Cela représente deux points de moins que durant les trois premiers mois de l'année.
La préoccupation de la communauté des analystes tourne aussi autour des scandales à répétition qui agitent l'actualité. Il y a d'abord eu, au printemps, l'exploitation indue par Cambridge Analytica des données de dizaines de millions d'utilisateurs pour peser sur la campagne électorale américaine. Et puis il y a le flot continu des fausses nouvelles que le réseau social ne parvient pas à endiguer. Facebook va d'ailleurs accroitre ses recrutements pour combattre la désinformation.
Aux États-Unis et au Canada, le nombre d'utilisateurs n'a pas évolué entre le premier et le second trimestre. En Europe, leur nombre a reculé de un million, une première dans l'histoire de l'entreprise qui s'explique par la mise en place du règlement européen pour la protection des données. En tout, Facebook parvient tout de même à augmenter le nombre de ses utilisateurs actifs quotidiens de 11%, à 1,47 milliard. Cela représente deux points de moins que durant les trois premiers mois de l'année.
La préoccupation de la communauté des analystes tourne aussi autour des scandales à répétition qui agitent l'actualité. Il y a d'abord eu, au printemps, l'exploitation indue par Cambridge Analytica des données de dizaines de millions d'utilisateurs pour peser sur la campagne électorale américaine. Et puis il y a le flot continu des fausses nouvelles que le réseau social ne parvient pas à endiguer. Facebook va d'ailleurs accroitre ses recrutements pour combattre la désinformation.