La filiale française de Facebook a versé à l'administration fiscale un total de 5,72 millions d'euros pour régler ses impôts sur les bénéfices. Les revenus engrangés par le réseau social en 2018 ont été de 389 millions d'euros (pour 6 millions de bénéfices), c'est trois fois plus que l'année précédente. Le réseau social a opéré un changement comptable en 2018, ce qui explique pourquoi le chèque au fisc est plus élevé. Ce changement étant intervenu au second semestre, il est probable que le montant de l'impôt sur les bénéfices soit plus important encore à la fin de l'exercice 2019.
Par ailleurs, la France a instauré une taxe de 3% sur les revenus des géants du numérique, qui s'applique rétroactivement au 1er janvier de cette année. La somme qui sera finalement versée aux finances publiques en 2019 par Facebook devrait donc en toute logique être sensiblement plus élevée. Le réseau social, accusé d'optimisation fiscale, a revu sa manière de déclarer ses revenus : une bonne chose, mais tout n'est pas encore complètement réglé.
Ainsi, selon La Lettre A, la marge nette de la filiale française a fortement baissé l'an dernier : 1,5%, contre 4,2% en 2017. À comparer avec la marge dégagée par le groupe dans son ensemble, qui se monte à… 39,6%. La rentabilité de la filiale hexagonale est « plombée » par les « lourdes charges » imposées par la maison-mère, d'après la publication, ce qui réduit d'autant ses bénéfices et donc, ses impôts.
Par ailleurs, la France a instauré une taxe de 3% sur les revenus des géants du numérique, qui s'applique rétroactivement au 1er janvier de cette année. La somme qui sera finalement versée aux finances publiques en 2019 par Facebook devrait donc en toute logique être sensiblement plus élevée. Le réseau social, accusé d'optimisation fiscale, a revu sa manière de déclarer ses revenus : une bonne chose, mais tout n'est pas encore complètement réglé.
Ainsi, selon La Lettre A, la marge nette de la filiale française a fortement baissé l'an dernier : 1,5%, contre 4,2% en 2017. À comparer avec la marge dégagée par le groupe dans son ensemble, qui se monte à… 39,6%. La rentabilité de la filiale hexagonale est « plombée » par les « lourdes charges » imposées par la maison-mère, d'après la publication, ce qui réduit d'autant ses bénéfices et donc, ses impôts.