Le fondateur et patron du constructeur d'automobiles électriques est « épuisé », selon le New York Times qui a obtenu une interview d'Elon Musk. « L'année écoulée a été l'année la plus difficile et la plus douloureuse de ma carrière », a-t-il admis, ajoutant que « c'était atroce ». Le fantasque PDG a également indiqué qu'il travaillait 120 heures par semaine, qu'il devait prendre un sédatif pour dormir et qu'il n'avait plus de temps à consacrer à sa famille (il n'a pris qu'une semaine de repos depuis 2001, assure-t-il).
Cet état d'épuisement est peut-être ce qui explique son comportement quelque peu erratique. Le 7 août, il annonçait sur Twitter qu'il avait l'intention de sortir Tesla de Bourse, dès que le cours de l'action atteindra les 420 $. Il a également assuré que les 50 milliards de dollars indispensables pour réaliser cette opération étaient réunis. De quoi éveiller les soupçons de manipulation de cours de la SEC : le gendarme américain de la Bourse a lancé une enquête sur cette communication. Tesla est sous le coup d'une autre enquête, menée depuis plus d'un an par le même SEC autour de la communication concernant la montée en cadence de la production du dernier modèle du constructeur.
Pour Tesla, le pire semble tout de même passé, « d'un point de vue opérationnel », précise Elon Musk. Qui pourrait bien se voir flanqué d'un numéro 2, capable de prendre en charge plusieurs des prérogatives du PDG : le conseil d'administration serait parti en quête d'un lieutenant pour soulager Elon Musk, comme c'est le cas chez SpaceX, son autre société.
Cet état d'épuisement est peut-être ce qui explique son comportement quelque peu erratique. Le 7 août, il annonçait sur Twitter qu'il avait l'intention de sortir Tesla de Bourse, dès que le cours de l'action atteindra les 420 $. Il a également assuré que les 50 milliards de dollars indispensables pour réaliser cette opération étaient réunis. De quoi éveiller les soupçons de manipulation de cours de la SEC : le gendarme américain de la Bourse a lancé une enquête sur cette communication. Tesla est sous le coup d'une autre enquête, menée depuis plus d'un an par le même SEC autour de la communication concernant la montée en cadence de la production du dernier modèle du constructeur.
Pour Tesla, le pire semble tout de même passé, « d'un point de vue opérationnel », précise Elon Musk. Qui pourrait bien se voir flanqué d'un numéro 2, capable de prendre en charge plusieurs des prérogatives du PDG : le conseil d'administration serait parti en quête d'un lieutenant pour soulager Elon Musk, comme c'est le cas chez SpaceX, son autre société.