La remise du second rapport du groupe de dialogue sur les discriminations au travail a été l’occasion pour la ministre du Travail de regretter des pratiques visant à écarter certaines personnes en raison de leur patronyme ou de la couleur de leur peau. « Parmi la quarantaine d'entreprises de plus de 1.000 salariés testées, même si de bons élèves se distinguent, un premier constat sombre s'impose à nous: les hommes et femmes d'origine supposée maghrébine peuvent être clairement écartés des procédures de sélection dans certaines entreprises », a déclaré Myriam El Khomri.
Le testing a été organisé par ce groupe de dialogue, créé il y a deux ans et qui compte des syndicats, des associations… mais aucune entreprise. Les organisations patronales ont en effet claqué la porte en septembre dernier, en expliquant qu’elles s’interrogeaient sur l’efficacité de la méthode employée, tout en rejetant les propositions faites par le groupe. 18 mesures ont été préconisées l’an dernier, dont ce testing.
Myriam El Khomri gronde : si les entreprises se contentent de mesures « cosmétiques », le gouvernement nommera celles qui ont des pratiques discriminatoires. Une menace qui pourrait dégrader fortement l’image des entreprises visées.
Le testing a été organisé par ce groupe de dialogue, créé il y a deux ans et qui compte des syndicats, des associations… mais aucune entreprise. Les organisations patronales ont en effet claqué la porte en septembre dernier, en expliquant qu’elles s’interrogeaient sur l’efficacité de la méthode employée, tout en rejetant les propositions faites par le groupe. 18 mesures ont été préconisées l’an dernier, dont ce testing.
Myriam El Khomri gronde : si les entreprises se contentent de mesures « cosmétiques », le gouvernement nommera celles qui ont des pratiques discriminatoires. Une menace qui pourrait dégrader fortement l’image des entreprises visées.