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Laurent Berger, le patron de la CFDT, n’aurait pas être plus clair en affirmant que le débat sur le contrat de travail n’avait tout simplement aucun lieu d’être. Pour lui, il n’y a aucune justification à cette réforme en termes de création d’emplois. Jean-Claude Mailly, son homologue de FO, embraie avec force et ne peut pas entendre parler d’une plus grande flexibilisation du contrat de travail : pas question de discuter du CDI sécurisé que voudrait bien imposer le patronat, et pour cause — ce contrat lui permettrait de licencier plus facilement.
Ce CDI sécurisé n’est de toute manière pas à l’ordre du jour de la prochaine conférence thématique qui se tiendra en juin, et qui sera consacré à l’emploi dans les PME-PMI. Toutefois, le Premier ministre pourrait bousculer l’agenda pour y glisser une proposition de réforme du contrat de travail.
Le gouvernement s’est déjà prononcé pour évoquer un assouplissement de la durée des accords de maintien de l’emploi : ces accords permettent de moduler les salaires pendant deux ans en fonction du carnet de commandes. Le patronat aimerait plus de flexibilité afin d’améliorer la compétitivité, mais évidemment les syndicats s’y opposent.
Ce CDI sécurisé n’est de toute manière pas à l’ordre du jour de la prochaine conférence thématique qui se tiendra en juin, et qui sera consacré à l’emploi dans les PME-PMI. Toutefois, le Premier ministre pourrait bousculer l’agenda pour y glisser une proposition de réforme du contrat de travail.
Le gouvernement s’est déjà prononcé pour évoquer un assouplissement de la durée des accords de maintien de l’emploi : ces accords permettent de moduler les salaires pendant deux ans en fonction du carnet de commandes. Le patronat aimerait plus de flexibilité afin d’améliorer la compétitivité, mais évidemment les syndicats s’y opposent.