Entreprise
Dépôts de bilan et chômage des dirigeants : les TPE sont particulièrement touchées
En 2023, le tissu entrepreneurial français a subi une augmentation alarmante des pertes d'emploi parmi les chefs d'entreprise, constate l'Observatoire de l'emploi des entrepreneurs édité par l’association GSC et le groupe Altares. Avec 51.555 dirigeants contraints de fermer boutique, soit une hausse de 33,3% par rapport à 2022, le phénomène atteint un niveau préoccupant, surpassant même les seuils observés avant la crise du Covid. Cette tendance témoigne des difficultés accrues auxquelles sont confrontés les entrepreneurs, notamment en raison de la hausse des taux d'intérêt, de la fin des aides liées à la pandémie et de la reprise des procédures d'assignation par l'URSSAF.
La crise actuelle ne se contente pas d'affecter un secteur ou une tranche d'âge spécifique, elle touche un large éventail d'entrepreneurs. Plus particulièrement, les secteurs de la construction et de l'hébergement/restauration/débits de boissons se distinguent par leur vulnérabilité, enregistrant une hausse de pertes d'emploi de plus de 40% sur un an. Ces chiffres révèlent une réalité sombre pour des milliers de femmes et d'hommes qui, chaque jour, voient leur projet professionnel et personnel s'effondrer.
Les TPE de moins de 5 salariés représentent la majorité des entreprises touchées, soulignant la fragilité des petites structures face à la crise. Cette situation est exacerbée pour les entrepreneurs ayant une entreprise âgée de 7 ans en moyenne, démontrant que même l'expérience ne peut parfois pas contrecarrer les effets d'un environnement économique défavorable.
La crise actuelle ne se contente pas d'affecter un secteur ou une tranche d'âge spécifique, elle touche un large éventail d'entrepreneurs. Plus particulièrement, les secteurs de la construction et de l'hébergement/restauration/débits de boissons se distinguent par leur vulnérabilité, enregistrant une hausse de pertes d'emploi de plus de 40% sur un an. Ces chiffres révèlent une réalité sombre pour des milliers de femmes et d'hommes qui, chaque jour, voient leur projet professionnel et personnel s'effondrer.
Les TPE de moins de 5 salariés représentent la majorité des entreprises touchées, soulignant la fragilité des petites structures face à la crise. Cette situation est exacerbée pour les entrepreneurs ayant une entreprise âgée de 7 ans en moyenne, démontrant que même l'expérience ne peut parfois pas contrecarrer les effets d'un environnement économique défavorable.
Entrepreneurs au chômage : la construction et la restauration en ligne de mire
La construction et l'hébergement/restauration subissent de plein fouet les conséquences de la crise. Dans le domaine de la construction, 12.071 entrepreneurs ont dû mettre la clé sous la porte, illustrant les énormes difficultés que rencontrent ces professionnels. Le secteur de l'hébergement et de la restauration n'est pas en reste, avec près de 7.000 chefs d'entreprise touchés, majoritairement dans la restauration. Ces secteurs, essentiels à l'économie française, voient leurs fondements ébranlés par une tempête parfaite de facteurs économiques et sociaux.
Outre ces secteurs primordiaux, les activités liées à l'assurance et au financier, ainsi que celles du commerce de détail en textile et habillement, sont également touchées de manière significative. Ces pertes illustrent l'impact direct de l'inflation sur les modes de consommation des ménages, mettant en péril l'existence de nombreuses entreprises.
Outre ces secteurs primordiaux, les activités liées à l'assurance et au financier, ainsi que celles du commerce de détail en textile et habillement, sont également touchées de manière significative. Ces pertes illustrent l'impact direct de l'inflation sur les modes de consommation des ménages, mettant en péril l'existence de nombreuses entreprises.
