La polémique syrienne plombe depuis des mois l’image de LafargeHolcim. Éric Olsen, le DG du groupe franco-suisse, en a pris acte et a annoncé sa démission. Il faut dire que les accusations sont particulièrement graves dans le contexte de la menace terroriste en France et en Europe : l’entreprise aurait en effet financé l’État islamique afin de pouvoir continuer à opérer une cimenterie près d’Alep, en Syrie, et ce malgré la guerre.
Pour permettre à ses camions et à ses salariés de continuer à travailler à Alep, LafargeHolcim aurait ainsi acheté des passe-droit et du pétrole. Une situation inextricable qui dégrade son image ; dans un effort de transparence, le groupe a d’ailleurs admis qu’elle avait eu des activités « inacceptables » dans la région, et qu’elle s’était laissée aller à des erreurs de jugement.
Une enquête judiciaire a d’ailleurs été ouverte contre l’entreprise, suite à une plainte du ministère de l’Économie. Éric Olsen a accepté d’être le fusible qui servira à reconquérir le public. Ce dernier assure toutefois n’avoir été, « en aucune manière » impliqué « ni même informé » d’actes répréhensibles. Il espère toutefois que son départ sera de nature à « ramener la sérénité ». Cela ne suffira pas à éteindre les procédures judiciaires à l’encontre de LafargeHolcim.
Pour permettre à ses camions et à ses salariés de continuer à travailler à Alep, LafargeHolcim aurait ainsi acheté des passe-droit et du pétrole. Une situation inextricable qui dégrade son image ; dans un effort de transparence, le groupe a d’ailleurs admis qu’elle avait eu des activités « inacceptables » dans la région, et qu’elle s’était laissée aller à des erreurs de jugement.
Une enquête judiciaire a d’ailleurs été ouverte contre l’entreprise, suite à une plainte du ministère de l’Économie. Éric Olsen a accepté d’être le fusible qui servira à reconquérir le public. Ce dernier assure toutefois n’avoir été, « en aucune manière » impliqué « ni même informé » d’actes répréhensibles. Il espère toutefois que son départ sera de nature à « ramener la sérénité ». Cela ne suffira pas à éteindre les procédures judiciaires à l’encontre de LafargeHolcim.