Les contrats aidés ont été mis en place pour aider les employeurs à embaucher des chômeurs qui rencontrent des problèmes pour retrouver le chemin du marché du travail. Durant la séance des questions au gouvernement, Muriel Pénicaud a repris à son compte les conclusions de plusieurs études parues récemment sur les emplois aidés. La Dares, l'OCDE et la Cour des comptes ont estimé que ce type de contrat sont « extrêmement coûteux » pour les finances publiques, que ces emplois ne sont pas efficaces dans la lutte contre le chômage, et qu'ils ne sont pas un tremplin pour l'insertion professionnelle.
La ministre du Travail a ajouté que ces contrats aidés servaient surtout à équilibrer le budget des associations et des collectivités locales, alors que ces emplois devraient ressortir de la politique de l'emploi. Autant dire que la survie de ces dispositifs ne tient plus qu'à un fil, alors que des députés de l'opposition de gauche s'inquiètent de la baisse du nombre de contrats aidés. Cela ne devrait donc pas s'améliorer à l'avenir, car pour Muriel Pénicaud, « la solution de demain, sur le long terme, ce n'est pas de l'emploi court terme précaire en contrat aidé ».
Le ministère du Travail a obtenu pour cette année une rallonge budgétaire afin de financer 13 000 emplois aidés supplémentaires. Le principe a les faveurs des employeurs qui en « surconsomment », alors que le programme avait été « sous-doté financièrement » par le précédent gouvernement, a affirmé la ministre. L'exécutif devra revoit le dispositif dès la rentrée.
La ministre du Travail a ajouté que ces contrats aidés servaient surtout à équilibrer le budget des associations et des collectivités locales, alors que ces emplois devraient ressortir de la politique de l'emploi. Autant dire que la survie de ces dispositifs ne tient plus qu'à un fil, alors que des députés de l'opposition de gauche s'inquiètent de la baisse du nombre de contrats aidés. Cela ne devrait donc pas s'améliorer à l'avenir, car pour Muriel Pénicaud, « la solution de demain, sur le long terme, ce n'est pas de l'emploi court terme précaire en contrat aidé ».
Le ministère du Travail a obtenu pour cette année une rallonge budgétaire afin de financer 13 000 emplois aidés supplémentaires. Le principe a les faveurs des employeurs qui en « surconsomment », alors que le programme avait été « sous-doté financièrement » par le précédent gouvernement, a affirmé la ministre. L'exécutif devra revoit le dispositif dès la rentrée.