Au troisième trimestre, Carrefour a enregistré un chiffre d'affaires de 21,85 milliards d'euros. Un chiffre en progression de 0,4%, ce qui n'est pas une catastrophe : après tout, le consensus des analystes s'établissait à 21,9 milliards pour les mois de juillet, août et septembre. Néanmoins, la croissance faiblit fortement par rapport au second trimestre : hors essence, effet calendaire et si l'on prend en compte les magasins comparables, celle-ci était de 2,8%… contre 0,5% au troisième trimestre.
En France, Carrefour a cédé sa première place à Leclerc, qui affiche une part de marché de 21,3%. Avec 20,2%, Carrefour cède 0,8 point par rapport à la même période de l'année dernière. Le paysage n'est pas plus glorieux ailleurs en Europe, où le groupe navigue en terrain négatif en Espagne ou encore en Italie. Au Brésil, un marché très important pour Carrefour, la croissance a été de 1,1%, et en Chine elle dévisse de 4,6%.
Alexandre Bompard, arrivé cet été à la tête de Carrefour, a donc du pain sur la planche pour redresser la barre. Avant la fin de l'année, l'ex-patron de la Fnac livrera un plan de relance. Les économistes s'attendent à des réductions de coût massives qui permettront au distributeur de multiplier les promotions tout en conservant des marges. Il est possible aussi que des magasins mettent la clé sous la porte ; quant au numérique, c'est le grand chantier du nouveau PDG : Carrefour y est en retard par rapport à la concurrence et un grand effort doit être porté pour revenir dans la course.
En France, Carrefour a cédé sa première place à Leclerc, qui affiche une part de marché de 21,3%. Avec 20,2%, Carrefour cède 0,8 point par rapport à la même période de l'année dernière. Le paysage n'est pas plus glorieux ailleurs en Europe, où le groupe navigue en terrain négatif en Espagne ou encore en Italie. Au Brésil, un marché très important pour Carrefour, la croissance a été de 1,1%, et en Chine elle dévisse de 4,6%.
Alexandre Bompard, arrivé cet été à la tête de Carrefour, a donc du pain sur la planche pour redresser la barre. Avant la fin de l'année, l'ex-patron de la Fnac livrera un plan de relance. Les économistes s'attendent à des réductions de coût massives qui permettront au distributeur de multiplier les promotions tout en conservant des marges. Il est possible aussi que des magasins mettent la clé sous la porte ; quant au numérique, c'est le grand chantier du nouveau PDG : Carrefour y est en retard par rapport à la concurrence et un grand effort doit être porté pour revenir dans la course.