Entreprise
Mais le conseil a aussi voté pour placer Thierry Bolloré en position de numéro 2 du groupe, une manière de préparer la succession de Carlos Ghosn. Ce dernier a aussi accepté de réduire de 30% sa rémunération — il a gagné 7,25 millions d'euros sur l'exercice 2016 —, une condition posée de manière impérieuse par l'État français, premier actionnaire du groupe. Le PDG a expliqué avoir baissé son salaire par le fait qu'il déléguait désormais ses fonctions opérationnelles afin de se concentrer sur l'alliance que Renault forme avec Nissan et Mishubishi. Une alliance devenue premier constructeur mondial avec 10,6 millions de véhicules vendus l'an dernier.
En ce qui concerne Renault à proprement parler, les performances du constructeur sont particulièrement solides : « Nous avons battu un nouveau record en termes de ventes, de chiffre d'affaires, de marge opérationnelle et de résultat net », s'est réjoui Carlos Ghosn. Le bénéfice net s'est établi à 5,1 milliards d'euros, une progression de 50% par rapport à 2016. L'an dernier, le groupe constitué de Renault, Dacia, Renault Samsung Motors, Alpine et Avtovaz (Lada) a vendu 3,76 millions de voitures. Pour 2018, l'entreprise vise une augmentation « modérée » du chiffre d'affaires et le maintien d'un marge opérationnelle au delà des 6% (6,6% en 2017, à 3,9 milliards).
Le chiffre d'affaires du groupe Renault s'est hissé à 58,8 milliards d'euros (+14,7%), grâce à l'intégration des chiffres de la filiale Avtovaz ; sans elle, la croissance des revenus aurait été de 9,4% tout de même. Dès 2016, a rappelé Carlos Ghosn, l'entreprise a atteint l'objectif de 50 milliards de chiffre d'affaires qu'elle s'était fixée à 2017. Le président vise 70 milliards à l'horizon 2022.
En ce qui concerne Renault à proprement parler, les performances du constructeur sont particulièrement solides : « Nous avons battu un nouveau record en termes de ventes, de chiffre d'affaires, de marge opérationnelle et de résultat net », s'est réjoui Carlos Ghosn. Le bénéfice net s'est établi à 5,1 milliards d'euros, une progression de 50% par rapport à 2016. L'an dernier, le groupe constitué de Renault, Dacia, Renault Samsung Motors, Alpine et Avtovaz (Lada) a vendu 3,76 millions de voitures. Pour 2018, l'entreprise vise une augmentation « modérée » du chiffre d'affaires et le maintien d'un marge opérationnelle au delà des 6% (6,6% en 2017, à 3,9 milliards).
Le chiffre d'affaires du groupe Renault s'est hissé à 58,8 milliards d'euros (+14,7%), grâce à l'intégration des chiffres de la filiale Avtovaz ; sans elle, la croissance des revenus aurait été de 9,4% tout de même. Dès 2016, a rappelé Carlos Ghosn, l'entreprise a atteint l'objectif de 50 milliards de chiffre d'affaires qu'elle s'était fixée à 2017. Le président vise 70 milliards à l'horizon 2022.
