Dans une déclaration faite à l’AMF, le gendarme de la Bourse, le grand patron a indiqué qu’il avait acquis à un prix préférentiel 132 720 actions du groupe automobile, facturé 37,43 euros pièce. S’il décidait de vendre ce paquet d’actions, il toucherait environ 6,36 millions d’euros ! Une plus-value exceptionnelle qui s’explique par le cours de l’action Renault lors de l’acquisition de ces stock-options : il était de 85,34 euros.
Attribuer des stock-options et exercer ces actions préférentielles n’ont rien d’illégal. C’est même un des moyens, pour une entreprise, de garder en son sein les talents qui lui permettent de rester compétitif. Mais le cas de Carlos Ghosn est singulier : durant l’exercice 2015/2016, il a en effet gagné plus de 16 millions d’euros grâce à ses deux casquettes de patron de Renault et de Nissan.
Lors de la réunion annuelle des actionnaires de Renault, aussi bien l’État que les actionnaires avaient voté contre la rémunération de Carlos Ghosn. Le conseil d’administration du constructeur automobile était passé outre, ce qui avait provoqué une polémique plus générale sur la rémunération des patrons. Ces 6 millions de plus-value ne vont certainement pas arranger les choses.
Attribuer des stock-options et exercer ces actions préférentielles n’ont rien d’illégal. C’est même un des moyens, pour une entreprise, de garder en son sein les talents qui lui permettent de rester compétitif. Mais le cas de Carlos Ghosn est singulier : durant l’exercice 2015/2016, il a en effet gagné plus de 16 millions d’euros grâce à ses deux casquettes de patron de Renault et de Nissan.
Lors de la réunion annuelle des actionnaires de Renault, aussi bien l’État que les actionnaires avaient voté contre la rémunération de Carlos Ghosn. Le conseil d’administration du constructeur automobile était passé outre, ce qui avait provoqué une polémique plus générale sur la rémunération des patrons. Ces 6 millions de plus-value ne vont certainement pas arranger les choses.