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CAC40 : la parité manque toujours à l’appel dans les instances gouvernantes



Mardi 2 Mars 2021 - 12:51

Au sein des sociétés du CAC40, aucune femme n’occupe un poste de PDG (contre 21 hommes) ni de « président ». La parité est également imparfaite au sein des conseils d’administration (43,2% sont des femmes) et encore moins au sein des comités exécutifs (20,3%), apprend-on de la dernière édition de l’Observatoire Skema de la féminisation des entreprises.


Conseils d’administration et comités exécutifs : des efforts restent à faire

Des femmes présidentes, PDG, membres de conseils d’administration ou de comités exécutifs… : en France, les sociétés cotées ont encore des efforts à faire en la matière. En 2020, au sein des sociétés du CAC40, aucune femme n’occupe un poste de PDG ni de « président », et seules 2 femmes occupent un poste de « directeur général ».

Malgré la loi Copé-Zimmermann de 2011 (qui oblige les moyennes et grandes entreprises à attribuer au moins 50% des sièges au sein des conseils d’administration à des femmes), dix ans après, seuls 43,2% des 530 sièges sont occupés par des femmes. Au sein des comités exécutifs, la parité est encore moins respectée : sur les 98 sièges, seuls 20,3% sont occupés par des femmes.

La parité dans les instances gouvernantes a de multiples bienfaits

Et pourtant, la parité au sein des instances dirigeantes n’est pas uniquement une norme légale. Les recherches menées par le professeur Michel Ferrary, auteur de l’Observatoire Skema de la féminisation des entreprises, montrent que la féminisation du comité exécutif est associée à une meilleure rentabilité de l’entreprise, une meilleure responsabilité sociétale, une diminution du risque financier et des risques extra-financiers.

Selon Michel Ferrary, la diversité a aussi d’autres avantages. La diversité des systèmes de représentation améliore les processus de décision et la créativité dans les organisations et est une preuve d’ouverture de l’entreprise à laquelle sont sensibles les parties prenantes (clients, pouvoirs publics, actionnaires, médias…). De plus, la promotion de femmes managers constitue un facteur de motivation pour l’ensemble des femmes au sein de l’entreprise qui aspirent à une évolution professionnelle.


Anton Kunin







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