Réductions d'effectifs et externalisation accrue
Dans un contexte de concurrence intense sur le marché des télécommunications, Bouygues Télécom a dévoilé lors d’un comité social et économique exceptionnel son plan de transformation. Alors qu'aucun plan de départ volontaire n'est envisagé, le groupe adopte néanmoins des mesures qui s'annoncent lourdes de conséquences pour les salariés. Le gel des embauches et la fin des contrats des 1.500 prestataires externes sont au cœur des préoccupations. Bien que ces décisions ne concernent pas directement les 6.000 salariés en France, ces derniers se retrouvent dans une situation de travail plus tendue, notamment sans le soutien des prestataires qui accompagnaient jusqu’alors certaines missions temporaires.
En parallèle, Bouygues Télécom mise de plus en plus sur ses filiales au Maroc et au Portugal pour prendre en charge des activités jusqu'alors réalisées en France, notamment dans les secteurs de la relation client et de l'informatique. Le plan semble aller dans le sens d'une externalisation progressive de certaines fonctions, un choix qui suscite une vive inquiétude chez les 700 salariés de la relation client et les 600 spécialistes de l'informatique, qui craignent que leurs postes soient transférés à terme.
En parallèle, Bouygues Télécom mise de plus en plus sur ses filiales au Maroc et au Portugal pour prendre en charge des activités jusqu'alors réalisées en France, notamment dans les secteurs de la relation client et de l'informatique. Le plan semble aller dans le sens d'une externalisation progressive de certaines fonctions, un choix qui suscite une vive inquiétude chez les 700 salariés de la relation client et les 600 spécialistes de l'informatique, qui craignent que leurs postes soient transférés à terme.
La mobilité interne… vers l’étranger ?
Une autre mesure qui interpelle les salariés est l'incitation à la mobilité interne au sein du groupe. Selon Azzam Ahdab, délégué syndical CFDT, interrogé par Le Parisien, derrière cette politique se cache une stratégie visant à transférer progressivement certaines activités à l'étranger. Pour les salariés français concernés, cela pourrait signifier des propositions de relocalisation au Maroc ou au Portugal, ou encore dans d'autres filiales du groupe. Face à cette alternative, nombreux sont ceux qui redoutent un choix cornélien : accepter de quitter la France ou perdre leur emploi. Cette situation crée une ambiance morose, certains employés déplorant déjà un quotidien plus complexe en l’absence des prestataires externes.
Par ailleurs, certains salariés espéraient des mesures plus volontaristes, comme un plan de départs volontaires, mais la direction a fermé cette option. Selon le syndicat, les départs se feront de manière informelle, au cas par cas, ce qui laisse les employés dans une incertitude encore plus grande. Les discussions autour d'accompagnements spécifiques pour les activités supprimées devraient prendre une place centrale dans les prochains mois.
Par ailleurs, certains salariés espéraient des mesures plus volontaristes, comme un plan de départs volontaires, mais la direction a fermé cette option. Selon le syndicat, les départs se feront de manière informelle, au cas par cas, ce qui laisse les employés dans une incertitude encore plus grande. Les discussions autour d'accompagnements spécifiques pour les activités supprimées devraient prendre une place centrale dans les prochains mois.