Des salariés d'Amazon en grève en Espagne, Allemagne et Grande-Bretagne
Les salariés d'Amazon ont choisi une façon pour le moins originale de célébrer le Black Friday. En ce jour de mega promotions partout dans le monde, ils se sont mis en grève dans trois pays : en Espagne, Allemagne et Grande-Bretagne. La raison : ils réclament de meilleures conditions de travail. Et ce n'est pas la première fois en 2018, qu'ils se font entendre.
En effet, les employés, dont beaucoup suivent le hashtag #AmazonWeAreNotRobots (« Amazon, nous ne sommes pas des robots »), avaient déjà mené une action d’envergure en juillet pendant l'opération de soldes baptisée « Prime day ».
En effet, les employés, dont beaucoup suivent le hashtag #AmazonWeAreNotRobots (« Amazon, nous ne sommes pas des robots »), avaient déjà mené une action d’envergure en juillet pendant l'opération de soldes baptisée « Prime day ».
Amazon minimise l'ampleur de la protestation
De son côté Amazon se défend en minimisant l'ampleur du mouvement de protestation. L'entreprise affirme que sa politique sociale est la bonne et affirme contre vents et marées avoir créé au Royaume-Uni plus de 25 000 emplois bien payés et se présentant en Allemagne comme « un employeur aussi fiable que bon ».
Malheureusement pour le géant du commerce en ligne, la contestation est très forte en Espagne, où le mouvement de grève serait par 90% des salariés selon Douglas Harper, membre de la confédération syndicale Comisiones obreras (CCOO). Dans ce centre, ouvert en 2012, près de 2 000 personnes travaillent en contrat permanent ou en intérim. Les grévistes réclament de meilleurs salaires et conditions de travail et ont déjà suivi plusieurs journées de grève cette année.
Malheureusement pour le géant du commerce en ligne, la contestation est très forte en Espagne, où le mouvement de grève serait par 90% des salariés selon Douglas Harper, membre de la confédération syndicale Comisiones obreras (CCOO). Dans ce centre, ouvert en 2012, près de 2 000 personnes travaillent en contrat permanent ou en intérim. Les grévistes réclament de meilleurs salaires et conditions de travail et ont déjà suivi plusieurs journées de grève cette année.