Un congé mieux rémunéré… mais beaucoup plus court
Lors de sa grande conférence de presse retransmise en direct par de nombreuses chaînes de télévision le 16 janvier 2024 au soir, Emmanuel Macron a annoncé le remplacement prochain de l'actuel congé parental par un « congé de naissance » plus court mais mieux rémunéré, marquant une étape significative dans la politique familiale française. Cette réforme, prévue pour 2025, permettrait aux deux parents de rester auprès de leur enfant pendant un maximum de six mois. Cette annonce succède à celle de la ministre des Solidarités, Aurore Bergé, qui avait déjà évoqué ce changement en novembre 2023.
Cette réforme intervient dans un contexte où le congé parental, instauré en 1977, a connu une utilisation décroissante, notamment chez les pères. Après la réforme de 2014, le nombre de parents utilisant ce congé a chuté de 500.000 en 2013 à 246.000 en 2020. Moins de 1% des pères en bénéficient actuellement, ce qui souligne le besoin d'une révision pour améliorer son attractivité.
Cette réforme intervient dans un contexte où le congé parental, instauré en 1977, a connu une utilisation décroissante, notamment chez les pères. Après la réforme de 2014, le nombre de parents utilisant ce congé a chuté de 500.000 en 2013 à 246.000 en 2020. Moins de 1% des pères en bénéficient actuellement, ce qui souligne le besoin d'une révision pour améliorer son attractivité.
Plan de lutte contre l'infertilité et participation des pères
Le nouveau congé de naissance vise à résoudre les problèmes financiers engendrés par le modèle actuel, soit un congé mal rémunéré (429 euros par mois seulement). Cette faible rémunération a particulièrement affecté les femmes, souvent éloignées du marché du travail. L'objectif est de fournir une meilleure compensation financière, bien que le montant exact n'ait pas encore été dévoilé.
En plus de cette réforme, le président a annoncé un « grand plan » de lutte contre l'infertilité, visant un « réarmement démographique », selon son expression. Cette initiative vise non seulement à répondre aux enjeux démographiques et sociaux liés à la fertilité et à la parentalité, mais aussi à encourager une plus grande implication des pères dans la vie familiale, actuellement très faible. Une concertation a été entamée en septembre 2023 avec les partenaires sociaux pour rendre le dispositif plus attractif.
En plus de cette réforme, le président a annoncé un « grand plan » de lutte contre l'infertilité, visant un « réarmement démographique », selon son expression. Cette initiative vise non seulement à répondre aux enjeux démographiques et sociaux liés à la fertilité et à la parentalité, mais aussi à encourager une plus grande implication des pères dans la vie familiale, actuellement très faible. Une concertation a été entamée en septembre 2023 avec les partenaires sociaux pour rendre le dispositif plus attractif.