C’est en effet en Pologne, en Roumanie, ainsi que dans les pays Baltes, où l’on trouve les salaires bruts horaires médians les plus bas (4,30 euros de l’heure en Pologne, par exemple), et la proportion de travailleurs à bas salaire parmi les plus élevés (23,6% pour la Pologne). Au contraire, en Scandinavie c’est l’inverse : les salaires médians sont parmi les plus hauts en Europe (18,50 euros en Suède) avec la proportion la plus faible des travailleurs à bas salaire (2,6% seulement en Suède).
La situation de la France est plus équilibrée. Le pays affiche un salaire brut médian de 14,90 euros l’heure, pour une part de 8,8% de travailleurs à bas salaire. En Allemagne, cette proportion est bien plus importante (22,5%), pour un salaire brut médian plus élevé qu’en France, mais pas tant que cela (15,70 euros).
La flexibilité des salariés, en particulier ceux qui touchent les salaires les moins élevés, est donc plus forte de l’autre côté du Rhin ; c’est également le cas au Royaume-Uni (14,80 euros / 21,3%). Eurostat souligne que les femmes, les jeunes et ceux ne bénéficiant pas d’un niveau d’études élevé sont parmi les plus touchés.
La situation de la France est plus équilibrée. Le pays affiche un salaire brut médian de 14,90 euros l’heure, pour une part de 8,8% de travailleurs à bas salaire. En Allemagne, cette proportion est bien plus importante (22,5%), pour un salaire brut médian plus élevé qu’en France, mais pas tant que cela (15,70 euros).
La flexibilité des salariés, en particulier ceux qui touchent les salaires les moins élevés, est donc plus forte de l’autre côté du Rhin ; c’est également le cas au Royaume-Uni (14,80 euros / 21,3%). Eurostat souligne que les femmes, les jeunes et ceux ne bénéficiant pas d’un niveau d’études élevé sont parmi les plus touchés.