Une pratique répréhensible
La SEC a lancé une enquête sur BMW, qui aurait utilisé une technique visant à gonfler ses chiffres de vente, une pratique totalement interdite alors que le constructeur automobile allemand est coté non seulement à Francfort, mais aussi à New York, au Nasdaq. Dans le détail, l'entreprise aurait tout simplement demandé à ses concessionnaires d'enregistrer des véhicules comme vendus alors qu'ils étaient toujours sur le parking. Une méthode connue dans le milieu, mais répréhensible. Surtout, BMW avait admis que cela pouvait arriver mais que cette pratique avait pris fin en janvier 2017.
BMW et ses autres marques (Mini, Rolls Royce) ont annoncé des chiffres de vente record cette année : 204 295 véhicules vendus au mois d'octobre, pour un total de près de 2,3 millions de voitures sur les onze premiers mois. La technique de triche sur les volumes de vente a peut-être eu un impact sur ces excellents chiffres, c'est du moins ce que la SEC va s'employer à déterminer, avec une amende le cas échéant.
BMW et ses autres marques (Mini, Rolls Royce) ont annoncé des chiffres de vente record cette année : 204 295 véhicules vendus au mois d'octobre, pour un total de près de 2,3 millions de voitures sur les onze premiers mois. La technique de triche sur les volumes de vente a peut-être eu un impact sur ces excellents chiffres, c'est du moins ce que la SEC va s'employer à déterminer, avec une amende le cas échéant.
L'amende de Fiat Chrysler pour des faits similaires
BMW a confirmé avoir été contacté par le régulateur de la Bourse et annoncé sa pleine coopération. Si les faits sont avérés, le constructeur automobile suivra les pas de Fiat Chrysler, condamné en septembre dernier à verser 40 millions de dollars pour des faits semblables qui s'étaient déroulés entre 2012 et 2016. Le constructeur, bientôt fusionné avec PSA, avait demandé à ses concessionnaires de gonfler leurs chiffres de vente.
Le constructeur allemand n'en a décidément pas terminé avec les problèmes. BMW avait ainsi accepté de régler une amende de 8,5 milliards d'euros en Allemagne pour solder les déboires du « dieselgate ». Plus globalement, l'industrie automobile outre Rhin n'en finit plus de traverser les difficultés, même si les ventes — même tronquées — sont toujours aussi bonnes.
Le constructeur allemand n'en a décidément pas terminé avec les problèmes. BMW avait ainsi accepté de régler une amende de 8,5 milliards d'euros en Allemagne pour solder les déboires du « dieselgate ». Plus globalement, l'industrie automobile outre Rhin n'en finit plus de traverser les difficultés, même si les ventes — même tronquées — sont toujours aussi bonnes.