Entreprise
Les temps sont durs pour le géant nordiste de la grande distribution. L’an dernier, l’entreprise a affiché une perte monstre de quasiment 1 milliard d’euros ; il est vrai qu’Auchan a particulièrement souffert du mouvement des « gilets jaunes » en fin d’année, avec de nombreux blocages sur les ronds points qui ont perturbé la circulation des automobilistes vers les zones commerciales en périphérie des villes. Là où sont justement situés les supermarchés de l’enseigne… Une fréquentation en baisse et des ventes en berne, qui ont poussé la direction à mettre en place un plan de réorganisation.
Et ce plan passe par la cession de 21 magasins Auchan. 13 supermarchés sont dans la ligne de mire, un hypermarché, ainsi que des halles, des entrepôts et des « drives ». La ville de Villetaneuse est concernée par la cession de son hypermarché, qui emploie 188 personnes. Mais cette vente frappe partout en France : Tours, Faulquemont, Arras, Mulhouse, Rouen, Athis-Mons… Selon la CFDT, ce sont 723 salariés en tout qui seront affectés d’une manière ou d’autre par cette opération.
Auchan a prévenu : si les sites ne trouvaient pas de preneur, « un plan de sauvegarde de l’emploi sera ouvert ». La CFDT gronde : pour le syndicat, ce plan est d’autant plus inacceptable qu’Auchan « et le groupe Mulliez » ont touché 500 millions d’euros au titre du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE). L’organisation voudrait que le groupe puisse reclasser les personnels touchés dans ses différentes enseignes (Flunch, Kiabi, Leroy Merlin).
Et ce plan passe par la cession de 21 magasins Auchan. 13 supermarchés sont dans la ligne de mire, un hypermarché, ainsi que des halles, des entrepôts et des « drives ». La ville de Villetaneuse est concernée par la cession de son hypermarché, qui emploie 188 personnes. Mais cette vente frappe partout en France : Tours, Faulquemont, Arras, Mulhouse, Rouen, Athis-Mons… Selon la CFDT, ce sont 723 salariés en tout qui seront affectés d’une manière ou d’autre par cette opération.
Auchan a prévenu : si les sites ne trouvaient pas de preneur, « un plan de sauvegarde de l’emploi sera ouvert ». La CFDT gronde : pour le syndicat, ce plan est d’autant plus inacceptable qu’Auchan « et le groupe Mulliez » ont touché 500 millions d’euros au titre du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE). L’organisation voudrait que le groupe puisse reclasser les personnels touchés dans ses différentes enseignes (Flunch, Kiabi, Leroy Merlin).
