Entreprise
Un plan de sauvegarde de l’emploi impactant des milliers de salariés
Le plan social annoncé par Auchan menace de supprimer près de 2.400 postes dans les mois à venir, marquant ainsi la plus vaste restructuration de l’histoire de l’enseigne en France. Le distributeur, qui emploie environ 54.000 salariés dans l’Hexagone, justifie cette démarche par des besoins de rationalisation face à des pertes financières importantes.
La restructuration touche plusieurs dimensions de l’organisation : 784 postes seraient supprimés au niveau des fonctions supports via une mutualisation entre différentes entités, et 915 autres emplois seraient menacés dans les magasins, où une organisation « plus agile et autonome » est envisagée. Ces ajustements, s’ils sont adoptés, répondraient aux nouvelles exigences de compétitivité dans un marché de plus en plus dominé par des enseignes indépendantes comme E.Leclerc ou Intermarché, dont le modèle allégé de gestion réduit les coûts structurels.
En plus de ces réorganisations internes, Auchan prévoit de fermer trois entrepôts dédiés à la livraison directe, situés à Paris, Lille et Lyon, mettant ainsi en péril 224 postes supplémentaires. Ces changements s’accompagnent également de la fermeture de dix magasins non rentables, dont trois hypermarchés (Clermont-Ferrand Nord, Woippy, Bar-le-Duc) et un supermarché à Aurillac. Ces fermetures illustrent les difficultés du groupe à maintenir sa rentabilité dans des zones où les perspectives de reprise économique sont jugées peu prometteuses.
La restructuration touche plusieurs dimensions de l’organisation : 784 postes seraient supprimés au niveau des fonctions supports via une mutualisation entre différentes entités, et 915 autres emplois seraient menacés dans les magasins, où une organisation « plus agile et autonome » est envisagée. Ces ajustements, s’ils sont adoptés, répondraient aux nouvelles exigences de compétitivité dans un marché de plus en plus dominé par des enseignes indépendantes comme E.Leclerc ou Intermarché, dont le modèle allégé de gestion réduit les coûts structurels.
En plus de ces réorganisations internes, Auchan prévoit de fermer trois entrepôts dédiés à la livraison directe, situés à Paris, Lille et Lyon, mettant ainsi en péril 224 postes supplémentaires. Ces changements s’accompagnent également de la fermeture de dix magasins non rentables, dont trois hypermarchés (Clermont-Ferrand Nord, Woippy, Bar-le-Duc) et un supermarché à Aurillac. Ces fermetures illustrent les difficultés du groupe à maintenir sa rentabilité dans des zones où les perspectives de reprise économique sont jugées peu prometteuses.
Stratégie de retour à la croissance : de nouveaux défis pour Auchan
Ce plan social s’inscrit dans une stratégie de retour à la croissance, selon la direction d’Auchan. Guillaume Darrasse, PDG du groupe, a déclaré que la baisse des coûts, bien qu’impérative, n'est pas la finalité de ce plan. Ce projet de restructuration intègre notamment une réduction de la taille des magasins de 25% dans 65 points de vente, pour se concentrer sur une offre plus ciblée et rentable. Les surfaces commerciales laissées vacantes pourraient être proposées à d’autres enseignes, dans le but de maximiser les synergies et d’attirer de nouveaux clients. Cette approche, axée sur la rationalisation de l’espace et l’optimisation des ressources, reflète le besoin de s’adapter à des habitudes de consommation en évolution, influencées par la croissance du commerce en ligne et la recherche de proximité.
Dans le même temps, Auchan projette de développer les activités de « drive », avec la création de 114 postes dans ce secteur. Par ailleurs, 205 postes pourraient voir le jour dans les fonctions supports, dans le but de compenser partiellement les suppressions envisagées. La direction espère ainsi limiter le nombre de licenciements secs en privilégiant des options de reconversion professionnelle et de départs volontaires, tout en offrant des formations et des congés de reclassement pour faciliter la transition.
Dans le même temps, Auchan projette de développer les activités de « drive », avec la création de 114 postes dans ce secteur. Par ailleurs, 205 postes pourraient voir le jour dans les fonctions supports, dans le but de compenser partiellement les suppressions envisagées. La direction espère ainsi limiter le nombre de licenciements secs en privilégiant des options de reconversion professionnelle et de départs volontaires, tout en offrant des formations et des congés de reclassement pour faciliter la transition.
