L’Hexagone ne manque pas de qualités, assure le Conseil d’analyse économique (CAE), mais il y a des efforts à faire pour remonter dans les classements et faire de nouveau briller le pays, qui pointait à la première place au début des années 80. L’attractivité de la France s’est érodée au profit de l’Allemagne et de la Belgique, s’inquiète le CAE, et en 2012 le pays n’est plus que quatrième pour l’installation de centres de décision.
S’il ne faut plus espérer voir les multinationales choisir Paris pour installer leurs têtes de pont (elles préfèrent le Royaume-Uni, plus souple sur la fiscalité), la région parisienne peut encore prétendre à une place centrale dans la zone euro. Mais pour cela, il faut améliorer certaines conditions — la première d’entre elle est de revoir les taux d’imposition sur les revenus les plus élevés.
Pas besoin par contre de modifier drastiquement le taux d’imposition sur les sociétés, qui joue un rôle marginal dans la décision d’implanter un centre de décision. Par contre, il importe d’accompagner les entreprises étrangères à travers le maquis de la législation fiscale ; il faut aussi renforcer les dessertes avec les aéroports parisiens (quitte à forcer Air France à conserver et amplifier certaines lignes). Il ne faut pas non plus oublier d’améliorer les pôles universitaires d’excellence afin de les hisser au niveau des meilleurs mondiaux.
S’il ne faut plus espérer voir les multinationales choisir Paris pour installer leurs têtes de pont (elles préfèrent le Royaume-Uni, plus souple sur la fiscalité), la région parisienne peut encore prétendre à une place centrale dans la zone euro. Mais pour cela, il faut améliorer certaines conditions — la première d’entre elle est de revoir les taux d’imposition sur les revenus les plus élevés.
Pas besoin par contre de modifier drastiquement le taux d’imposition sur les sociétés, qui joue un rôle marginal dans la décision d’implanter un centre de décision. Par contre, il importe d’accompagner les entreprises étrangères à travers le maquis de la législation fiscale ; il faut aussi renforcer les dessertes avec les aéroports parisiens (quitte à forcer Air France à conserver et amplifier certaines lignes). Il ne faut pas non plus oublier d’améliorer les pôles universitaires d’excellence afin de les hisser au niveau des meilleurs mondiaux.