Une question de Léa Salamé a déstabilisé Antoine Frérot, alors que ce dernier se plaignait de n'avoir pas été interrogé sur l'apprentissage. La journaliste saisit la balle au bond et lui demande donc s'il avait poussé un de ses enfants à devenir apprenti. Le grand patron s'est alors pris les pieds dans le tapis : « Non, je ne l’ai pas fait, parce que, étant brillants à l’école et l’un voulant être médecin, l’autre… peut-être ma dernière le sera d’ailleurs, apprentie, mais en études supérieures. Le problème ne s'est pas posé ». Une réponse qui reprend toutes les idées reçus sur l'apprentissage.
La déclaration du PDG — il a admis qu'elle ait pu choquer — intervient à un bien mauvais moment. Car Véolia se présente volontiers comme un « champion » de l'apprentissage : l'entreprise a mis en place des campus privés pour la formation de ses apprentis. Dans L'Opinion, le même Antoine Frérot se plaignait même, il y a quelques jours, que la France manquait de figures incarnant la réussite de l'apprentissage…
Du côté du gouvernement aussi cette déclaration pleine de mépris pour l'apprentissage a dû faire tousser, alors que la ministre du Travail a annoncé en juin la mise en œuvre d'un plan dédié à la formation. Muriel Pénicaud a mis sur la table 15 milliards d'euros pour faire en sorte de former un million de jeunes pour les sortir du chômage. Une promesse du candidat Macron qui concerne également l'apprentissage.
La déclaration du PDG — il a admis qu'elle ait pu choquer — intervient à un bien mauvais moment. Car Véolia se présente volontiers comme un « champion » de l'apprentissage : l'entreprise a mis en place des campus privés pour la formation de ses apprentis. Dans L'Opinion, le même Antoine Frérot se plaignait même, il y a quelques jours, que la France manquait de figures incarnant la réussite de l'apprentissage…
Du côté du gouvernement aussi cette déclaration pleine de mépris pour l'apprentissage a dû faire tousser, alors que la ministre du Travail a annoncé en juin la mise en œuvre d'un plan dédié à la formation. Muriel Pénicaud a mis sur la table 15 milliards d'euros pour faire en sorte de former un million de jeunes pour les sortir du chômage. Une promesse du candidat Macron qui concerne également l'apprentissage.