Entreprise
Bientôt un syndicat pour un entrepôt Amazon comptant 5.000 salariés ?
Sud, CGT, Force ouvrière… : en France, il existe bien des syndicats représentant les salariés d’Amazon. Ces derniers ont d’ailleurs défrayé la chronique au plus fort de l’épidémie de Covid-19, dénonçant un travail sans protections et une organisation incompatible avec le respect des gestes barrière. Aux États-Unis, c’est une toute autre histoire : jusqu’ici, Amazon avait réussi avec succès à empêcher toute tentative de monter un syndicat. Mais cela pourrait bien changer.
Les salariés américains d’Amazon avaient presque baissé les bras… Mais une nouvelle tentative d’organiser un syndicat vient d’être entreprise dans l’entrepôt de la firme dans l’État d’Alabama. Celui-ci compte 5.000 salariés, et les personnes à l’origine de cette idée de syndicat espèrent bien convaincre au moins 1.500 salariés à rejoindre la future organisation.
Les salariés américains d’Amazon avaient presque baissé les bras… Mais une nouvelle tentative d’organiser un syndicat vient d’être entreprise dans l’entrepôt de la firme dans l’État d’Alabama. Celui-ci compte 5.000 salariés, et les personnes à l’origine de cette idée de syndicat espèrent bien convaincre au moins 1.500 salariés à rejoindre la future organisation.
Création d’un syndicat Amazon : cette fois-ci, le nombre minimum de salariés requis devrait pouvoir être atteint
1.500, c’est en effet le nombre minimum de salariés requis pour la création d’un syndicat au sein de cet établissement, la création d’un syndicat aux États-Unis nécessitant qu’au moins 30% des salariés se disent prêts à y adhérer. Les autorités américaines compétentes en matière de travail et d’emploi attendent désormais une pétition signée par ce quorum.
« Dix-neuf salaries sont morts dans des entrepôts d’Amazon. Nous avons des conditions de travail épouvantables qui en laissent beaucoup avec des maladies pour le reste de leur vie. […] Avec un syndicat en place, nous pouvons former un comité de sécurité et négocier les exigences et protocoles de sécurité les plus élevés pour notre lieu de travail », peut-on lire sur le site crée par les salariés à l’origine de l’idée de syndicat. Pour sa part, le géant du e-commerce n’a pas tardé à réagir. Pour Amazon, les demandes formulées par les salariés ne reflètent pas l’avis de la majorité. La firme a tenu à rappeler qu’elle payait ses salariés 15,30 dollars de l’heure et qu’ils avaient droit à « des garanties sociales et opportunités de carrière à long terme ».
« Dix-neuf salaries sont morts dans des entrepôts d’Amazon. Nous avons des conditions de travail épouvantables qui en laissent beaucoup avec des maladies pour le reste de leur vie. […] Avec un syndicat en place, nous pouvons former un comité de sécurité et négocier les exigences et protocoles de sécurité les plus élevés pour notre lieu de travail », peut-on lire sur le site crée par les salariés à l’origine de l’idée de syndicat. Pour sa part, le géant du e-commerce n’a pas tardé à réagir. Pour Amazon, les demandes formulées par les salariés ne reflètent pas l’avis de la majorité. La firme a tenu à rappeler qu’elle payait ses salariés 15,30 dollars de l’heure et qu’ils avaient droit à « des garanties sociales et opportunités de carrière à long terme ».
