Amazon a de sérieuses ambitions dans la distribution physique. Le groupe de Jeff Bezos vient en effet d'acquérir le réseau américain d'épiceries haut de gamme Whole Foods Market pour 13,7 milliards de dollars. Désormais, l'ambition d'Amazon serait mondiale, puisque le champion du e-commerce voudrait s'offrir rien moins que Carrefour, au travers s'il le fallait d'une OPA. Et, pour une société de la taille d'Amazon, les supermarchés français ne sont pas si chers, toutes proportions gardées bien sûr : la capitalisation boursière de Carrefour est de 13 milliards d'euros… contre 394 milliards pour l'Américain !
17 euros l'action, c'est pratiquement un cadeau pour Amazon même si évidemment, il convient de garder la tête froide : il ne s'agit que d'une rumeur. Mais Carrefour, malgré ses difficultés, a un potentiel et de l'intérêt pour un prétendant prêt à bousculer le géant endormi. Et Amazon lorgne sur les marchés traditionnels, après avoir révolutionné la distribution de livres et de produits électroniques. La preuve, on trouve la société dans la commercialisation de produits quotidiens.
Or, il se trouve que 95% des ventes dans l'alimentaire se réalisent dans les magasins traditionnels, un secteur où Amazon est peu présent — cela va changer après l'acquisition de Whole Foods Market bien sûr, mais ce n'est qu'un premier pas. Au Royaume-Uni et en Espagne, Amazon a noué des partenariats avec Morrissons et Dia, qui permettent au géant américain de vendre des produits locaux au plus bas prix. Plutôt qu'un achat au complet de Carrefour, il faut peut-être s'attendre à des accords semblables en France et dans le reste de l'Europe.
17 euros l'action, c'est pratiquement un cadeau pour Amazon même si évidemment, il convient de garder la tête froide : il ne s'agit que d'une rumeur. Mais Carrefour, malgré ses difficultés, a un potentiel et de l'intérêt pour un prétendant prêt à bousculer le géant endormi. Et Amazon lorgne sur les marchés traditionnels, après avoir révolutionné la distribution de livres et de produits électroniques. La preuve, on trouve la société dans la commercialisation de produits quotidiens.
Or, il se trouve que 95% des ventes dans l'alimentaire se réalisent dans les magasins traditionnels, un secteur où Amazon est peu présent — cela va changer après l'acquisition de Whole Foods Market bien sûr, mais ce n'est qu'un premier pas. Au Royaume-Uni et en Espagne, Amazon a noué des partenariats avec Morrissons et Dia, qui permettent au géant américain de vendre des produits locaux au plus bas prix. Plutôt qu'un achat au complet de Carrefour, il faut peut-être s'attendre à des accords semblables en France et dans le reste de l'Europe.