Entreprise
Les syndicats d'Air France déçus par les propositions de la direction
Les syndicats attendaient un geste, mais ils n'ont rien obtenu. La présidente non exécutive d'Air France-KLM, Anne-Marie Couderc, n'a annoncé aucune mesure sur les salaires lors du comité central d'entreprise extraordinaire qui s'est tenu ce jeudi 14 juin 2018. Anne-Marie Couderc a également confirmé qu'il n'était pas question de rouvrir des négociations salariales, avant l'arrivée du nouveau PDG , dont la désignation pourrait toutefois intervenir plus tôt que prévu, si possible début juillet 2018.
Le conseil d’administration de la compagnie franco-néerlandaise veut laisser cette prérogative au futur PDG d’Air France-KLM. Par conséquent, face au refus de la direction d’ouvrir de nouvelles négociations, l’intersyndicale a annoncé qu'elle maintenait son préavis de grève prévu du 23 au 26 juin 2018. Eux qui attendaient un geste sur les salaires n'ont obtenu de la direction que de petites mesures pour améliorer le quotidien des salariés. Elle propose ainsi la rénovation des locaux de piste à Orly ou encore l’augmentation de la disponibilité des chambres de repos dans les locaux d’Air France pour les navigants. Pas satisfaisant pour l'intersyndicale.
Le conseil d’administration de la compagnie franco-néerlandaise veut laisser cette prérogative au futur PDG d’Air France-KLM. Par conséquent, face au refus de la direction d’ouvrir de nouvelles négociations, l’intersyndicale a annoncé qu'elle maintenait son préavis de grève prévu du 23 au 26 juin 2018. Eux qui attendaient un geste sur les salaires n'ont obtenu de la direction que de petites mesures pour améliorer le quotidien des salariés. Elle propose ainsi la rénovation des locaux de piste à Orly ou encore l’augmentation de la disponibilité des chambres de repos dans les locaux d’Air France pour les navigants. Pas satisfaisant pour l'intersyndicale.
La direction veut réinstaller le dialogue
La direction propose également de recueillir par le biais d’une plate-forme numérique ou des groupes d’expression les attentes, les réclamations mais aussi les propositions des personnels pour améliorer la vie quotidienne dans l’entreprise et indique vouloir réinstaller un dialogue. Déception chez les syndicats qui comptaient sur le rejet du projet d'accord salarial par une majorité de salariés et la poursuite de la mobilisation, avec le dépôt d'un nouveau préavis de grève du 23 au 26 juin 2018, pour arracher de nouvelles concessions. En vain.
Pour rappel, la direction d'Air France avait elle-même évoqué la possibilité d'une hausse de salaires de 3,65 % sur les 12 prochains mois : les 2 % prévus pour 2018 dans le projet d'accord, plus les 1,65 % prévus pour 2019 qui auraient été versés en tout début d'année. Mais cette proposition avait été immédiatement rejetée par l'intersyndicale, qui continue de réclamer une hausse générale des salaires de 5,1 % pour 2018, à laquelle s'ajouteraient des augmentations spécifiques pour certaines catégories de personnel, comme les pilotes. Ce refus a apparemment été très mal perçu par la direction d'Air France.
Pour rappel, la direction d'Air France avait elle-même évoqué la possibilité d'une hausse de salaires de 3,65 % sur les 12 prochains mois : les 2 % prévus pour 2018 dans le projet d'accord, plus les 1,65 % prévus pour 2019 qui auraient été versés en tout début d'année. Mais cette proposition avait été immédiatement rejetée par l'intersyndicale, qui continue de réclamer une hausse générale des salaires de 5,1 % pour 2018, à laquelle s'ajouteraient des augmentations spécifiques pour certaines catégories de personnel, comme les pilotes. Ce refus a apparemment été très mal perçu par la direction d'Air France.
