Le PDG d'Air France met son poste en jeu dans un référendum auprès des salariés
Une annonce telle un coup de tonnerre chez Air France ce vendredi 20 avril. Le président, Jean-Marc Janaillac, a expliqué qu'il allait consulter les salariés de la compagnie, par référendum, à partir du 26 avril, sur ses propositions salariales, rejetées par les syndicats, pour sortir de la grève. Ainsi, le PDG met son poste en jeu en cas de vote négatif. Pour rappel, la dernière proposition d'accord pluriannuel faite par la direction s'appuie sur des augmentations générales de salaire de 7 % sur quatre ans, hors augmentations individuelles.
Cette consultation électronique d'une dizaine de jours devrait s'achever début mai, sans date précise de clôture. Jean-Marc Janaillac veut mettre fin au conflit qui s'enlise. En effet, après neuf jours de grève sur des revendications salariales, la direction et l'intersyndicale se sont quittés vendredi 20 avril, à la mi-journée, sur un nouveau constat d'échec.
Cette consultation électronique d'une dizaine de jours devrait s'achever début mai, sans date précise de clôture. Jean-Marc Janaillac veut mettre fin au conflit qui s'enlise. En effet, après neuf jours de grève sur des revendications salariales, la direction et l'intersyndicale se sont quittés vendredi 20 avril, à la mi-journée, sur un nouveau constat d'échec.
Une offensive du PDG pour tenter de mettre un terme au conflit
Le titre Air France a dévissé en bourse dès cette annonce effectuée, cédant 4,47 %, et s'inscrivait en baisse de 2,3 % à une heure de la clôture du marché. En outre, le mouvement de grève a déjà coûté 200 millions d'euros au groupe et la facture atteindra 300 millions d'euros avec l'épisode des 23 et 24 avril. Jean-Marc Janaillac veut sûrement stopper l'hémorragie.
Lundi 16 avril la direction avait proposé un accord soumis à signature jusqu’à midi, ce vendredi 20 avril. Il prévoit une augmentation des salaires de 2% immédiatement, puis une hausse de 5% sur la période 2019-2022. En vain. Au final, le PDG considère qu'accorder les 6 % de hausse générale des salaires en 2018 réclamés par l'intersyndicale compromettrait les acquis de croissance engrangés grâce aux efforts consentis par tous ces dernières années dans le cadre du plan Trust Together.
Lundi 16 avril la direction avait proposé un accord soumis à signature jusqu’à midi, ce vendredi 20 avril. Il prévoit une augmentation des salaires de 2% immédiatement, puis une hausse de 5% sur la période 2019-2022. En vain. Au final, le PDG considère qu'accorder les 6 % de hausse générale des salaires en 2018 réclamés par l'intersyndicale compromettrait les acquis de croissance engrangés grâce aux efforts consentis par tous ces dernières années dans le cadre du plan Trust Together.