Pour 1 salarié sur 2, l’enregistrement du temps de travail réduit les conflits internes
Le décompte du temps de travail quotidien est loin d’être systématique en France. Dans les entreprises de moins de 1.000 salariés, seuls 48% ont l’obligation d’enregistrer leurs heures de travail effectives, nous apprend une étude réalisée par la société KiwiHR. Si la badgeuse est encore le système favori de suivi des temps de travail (34% des entreprises concernées), le bon vieux formulaire papier reste toujours d’actualité et arrive même en seconde position (32%), loin devant les logiciels de suivi de temps et même devant les formulaires de type Excel, qui ne sont utilisés que dans 1 entreprise sur 10.
Loin de le percevoir comme une contrainte, les Français sont majoritairement demandeurs d’un dispositif d’enregistrement des heures travaillées. 71% des salariés se prononcent en effet en faveur d’une telle obligation. Et pour cause : 1 Français sur 2 (52%) estime que l’enregistrement du temps de travail réduit les conflits internes, tant entre la direction et les employés qu’entre les salariés eux-mêmes. Un système de suivi des temps évite aussi le ressentiment vis-à-vis des collègues qui ont tendance à arriver systématiquement en retard ou qui prennent des pauses déjeuner plus longues que la moyenne.
Loin de le percevoir comme une contrainte, les Français sont majoritairement demandeurs d’un dispositif d’enregistrement des heures travaillées. 71% des salariés se prononcent en effet en faveur d’une telle obligation. Et pour cause : 1 Français sur 2 (52%) estime que l’enregistrement du temps de travail réduit les conflits internes, tant entre la direction et les employés qu’entre les salariés eux-mêmes. Un système de suivi des temps évite aussi le ressentiment vis-à-vis des collègues qui ont tendance à arriver systématiquement en retard ou qui prennent des pauses déjeuner plus longues que la moyenne.
En dehors du bureau, les femmes passent plus de temps sur leurs mails que les hommes
Si les Français sont si nombreux à être en faveur d’un dispositif d’enregistrement des heures travaillées, c’est que, malgré le droit à la déconnexion, en vigueur depuis 2017, ils restent nombreux à consulter leurs mails professionnels en dehors des heures de travail. Ils sont 44% à le faire, les hommes légèrement plus que les femmes (47% contre 39%).
Et si en France la consultation des mails en dehors du bureau concerne moins de femmes que les hommes, les salariées y passent plus de temps que leurs homologues masculins. Le temps de consultation de la messagerie professionnelle est supérieur de 10 minutes pour les femmes (soit 32 minutes pour les femmes et 22 minutes pour les hommes).
Et si en France la consultation des mails en dehors du bureau concerne moins de femmes que les hommes, les salariées y passent plus de temps que leurs homologues masculins. Le temps de consultation de la messagerie professionnelle est supérieur de 10 minutes pour les femmes (soit 32 minutes pour les femmes et 22 minutes pour les hommes).