Emmanuel Macron a détaillé ce jeudi 29 mars les mesures que prendra le gouvernement pour soutenir un effort ayant pour objectif de placer la France sur la carte des pays qui comptent dans le domaine de l'intelligence artificielle. Un effort qui va demander un investissement de 1,5 milliard d'euros d'ici la fin du quinquennat, une enveloppe prélevée sur le fonds pour l'innovation qui sera doté de 10 milliards d'euros provenant de la vente des participations de l'État dans plusieurs entreprises. La somme peut paraitre importante, et elle l'est à l'échelle française, mais elle parait modeste face aux 13 milliards d'euros investis par la Chine entre 2016 et 2019 dans le même domaine.
Le président de la République compte également sur une nouvelle organisation de la recherche, à commencer par la mise en place d'un réseau d'instituts consacrés à l'intelligence artificielle gravitant autour de l'INRIA. Un programme de chaires individuelles va aussi voir le jour pour attirer les chercheurs étrangers. Emmanuel Macron veut aussi faire en sorte que la France conserve ses talents en la matière. C'est pourquoi ils pourront consacrer 50% de leur temps dans des groupes privés, au lieu de 20% actuellement. De quoi améliorer des salaires un peu chiches, surtout en début de carrière.
L'État va ouvrir ses bases de données aux chercheurs et aux entreprises — en respectant les règles de confidentialité —, en particulier celles consacrées à la santé, qui sont centralisées. Toutes ces mesures sont susceptibles de continuer à attirer les grands groupes à investir en France : Facebook, Samsung, Fujitsu ou encore Google ont ou vont créer des centres de recherches qui contribueront à l'enrichissement des travaux sur l'intelligence artificielle.
Le président de la République compte également sur une nouvelle organisation de la recherche, à commencer par la mise en place d'un réseau d'instituts consacrés à l'intelligence artificielle gravitant autour de l'INRIA. Un programme de chaires individuelles va aussi voir le jour pour attirer les chercheurs étrangers. Emmanuel Macron veut aussi faire en sorte que la France conserve ses talents en la matière. C'est pourquoi ils pourront consacrer 50% de leur temps dans des groupes privés, au lieu de 20% actuellement. De quoi améliorer des salaires un peu chiches, surtout en début de carrière.
L'État va ouvrir ses bases de données aux chercheurs et aux entreprises — en respectant les règles de confidentialité —, en particulier celles consacrées à la santé, qui sont centralisées. Toutes ces mesures sont susceptibles de continuer à attirer les grands groupes à investir en France : Facebook, Samsung, Fujitsu ou encore Google ont ou vont créer des centres de recherches qui contribueront à l'enrichissement des travaux sur l'intelligence artificielle.