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​Un environnement de travail trop masculin serait néfaste pour les femmes



Paolo Garoscio
Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner vers... En savoir plus sur cet auteur
Vendredi 28 Août 2015 - 14:21

Voilà une étude qui complique les choses pour les femmes au travail qui doivent déjà subir les conséquences de salaires souvent inférieurs à leurs collègues pour les mêmes responsabilités. Selon des chercheurs un environnement de travail avec trop d'hommes serait néfaste pour leur santé et augmenterait leur niveau de stress. Explications.


Shutterstock/economiematin
Shutterstock/economiematin
Que les hommes influences négativement l'environnement de travail de leurs collègues féminines n'est pas nouveau, bien au contraire. Une étude avait déjà prouvé que dans les secteurs à dominance masculine, comme l'informatique, l'industrie ou les sciences (où 85% des employés sont des hommes) entraîne divers problèmes.

Outre les classiques problèmes d'harcèlement sexuel, ces milieux peuvent causer une isolation sociale, des difficultés et des inégalités pour obtenir des promotions ou encore entraîner des doutes quant à leurs capacités.

Ces facteurs, délétères, auraient un impact direct sur l'organisme des salariées selon une recherche de l'Université Bloomington de l'Indiana. Un environnement à majorité masculin entraîne une dérégulation chronique des niveaux de production du cortisol, l'hormone responsable du stress. Or comme on le sait depuis quelques années le stress influence la santé d'une personne à plusieurs niveaux et est même considérée comme "la maladie du 21ème siècle".

Cette dérégulation du cortisol cause donc des soucis de santé plus fréquents chez les femmes, et pourrait à terme augmenter leur mortalité.

Cate Taylor, à l'origine de l'étude, estime que "notre recherche apporte l'évidence qu'un environnement de travail au climat négatif rencontré par les femmes dans les secteurs à dominance masculine peut être l'origine de futurs problèmes de santé chez ces femmes".




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