Ce qui fait qu'Uber est détestée par les taxis est que ses chauffeurs font, essentiellement, un travail similaire pour moins cher. Alors on est en droit de penser que les mêmes règles qui s'appliquent à la profession de taxi s'appliquent chez Uber quand il s'agit de choisir un chauffeur. Selon les procureurs de San Francisco et de Los Angeles ce n'est pas le cas.
Aux Etats-Unis, en effet, pour devenir taxi il ne faut pas avoir d'antécédents judiciaires pouvant présenter un risque pour les passagers, comme par exemple être un violeur, un kidnappeur ou un meurtrier. Ainsi, pour obtenir la licence, les empreintes digitales sont recoupées avec la base de données fédérale des criminels.
Il semblerait qu'Uber ne fait pas ça. Selon les deux procureurs, qui ont déposé plainte contre la start-up, les contrôles d'Uber ne sont pas aussi performants et poussés. Ils ne remonteraient que 7 ans en arrière.
Les procureurs ont donc trouvé, parmi les chauffeurs d'Uber, des agresseurs sexuels, des kidnappeurs et même un meurtrier ayant passé 26 ans derrière les barreaux. S'il a payé sa dette à la société il n'aurait pas le droit de faire taxi... et pourtant il était chauffeur chez Uber.
Uber se défend estimant qu'un contrôle efficace à 100% n'existe pas mais un tel argument n'a pas convaincu les procureurs. Ils demandent l'arrêt des activités illicites, un renforcement des contrôles et une amende pour le groupe de Travis Kalanick.
Aux Etats-Unis, en effet, pour devenir taxi il ne faut pas avoir d'antécédents judiciaires pouvant présenter un risque pour les passagers, comme par exemple être un violeur, un kidnappeur ou un meurtrier. Ainsi, pour obtenir la licence, les empreintes digitales sont recoupées avec la base de données fédérale des criminels.
Il semblerait qu'Uber ne fait pas ça. Selon les deux procureurs, qui ont déposé plainte contre la start-up, les contrôles d'Uber ne sont pas aussi performants et poussés. Ils ne remonteraient que 7 ans en arrière.
Les procureurs ont donc trouvé, parmi les chauffeurs d'Uber, des agresseurs sexuels, des kidnappeurs et même un meurtrier ayant passé 26 ans derrière les barreaux. S'il a payé sa dette à la société il n'aurait pas le droit de faire taxi... et pourtant il était chauffeur chez Uber.
Uber se défend estimant qu'un contrôle efficace à 100% n'existe pas mais un tel argument n'a pas convaincu les procureurs. Ils demandent l'arrêt des activités illicites, un renforcement des contrôles et une amende pour le groupe de Travis Kalanick.