Face aux 5% de chômage aux Etats-Unis la zone euro ne peut que regarder bouche-bée, elle qui se bat contre ses 11,1% de chômage. Mais les dernières données publiées par les autorités américaines permettent de voir une autre réalité et de dire qu'en fait dans la zone euro on travaille beaucoup plus qu'aux Etats-Unis.
Ce jeudi 2 juillet 2015, en effet, le taux d'activité aux Etats-Unis a encore baissé et il est en baisse constante depuis des mois : il affiche en juin 2015 un taux de 62,6%. Soit sur 100 adultes entre 20 et 65 ans vivant aux Etats-Unis seulement 62,6 sont réellement sur le marché du travail et cherchent activement du travail (ou en ont déjà un). Au début du siècle ce taux était de 67%.
En Europe, au contraire, ce taux est de 77% ce qui explique, en partie, que le chômage de la zone euro soit beaucoup plus élevé. Concernant les personnes ayant un emploi, d'ailleurs, la zone euro fait toujours mieux que les Etats-Unis : 68,5% des actifs contre 59,3% aux Etats-Unis. En France ce taux monte à 69,7% et en Allemagne à 77,9%.
Une des explications de cet écart pourtant étonnant est que le chômage américain ne fonctionne pas comme le chômage français et après plusieurs mois sans trouver du travail le chômeur est tout simplement rayé des listes et ne touche plus rien. De quoi en décourager plus d'un mais de quoi permettre d'afficher seulement 5% de chômage... en trompe l'oeil.
Ce jeudi 2 juillet 2015, en effet, le taux d'activité aux Etats-Unis a encore baissé et il est en baisse constante depuis des mois : il affiche en juin 2015 un taux de 62,6%. Soit sur 100 adultes entre 20 et 65 ans vivant aux Etats-Unis seulement 62,6 sont réellement sur le marché du travail et cherchent activement du travail (ou en ont déjà un). Au début du siècle ce taux était de 67%.
En Europe, au contraire, ce taux est de 77% ce qui explique, en partie, que le chômage de la zone euro soit beaucoup plus élevé. Concernant les personnes ayant un emploi, d'ailleurs, la zone euro fait toujours mieux que les Etats-Unis : 68,5% des actifs contre 59,3% aux Etats-Unis. En France ce taux monte à 69,7% et en Allemagne à 77,9%.
Une des explications de cet écart pourtant étonnant est que le chômage américain ne fonctionne pas comme le chômage français et après plusieurs mois sans trouver du travail le chômeur est tout simplement rayé des listes et ne touche plus rien. De quoi en décourager plus d'un mais de quoi permettre d'afficher seulement 5% de chômage... en trompe l'oeil.