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​Le chèque-vacances bénéficie à 10 millions de Français



Paolo Garoscio
Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner vers... En savoir plus sur cet auteur
Vendredi 10 Avril 2015 - 12:59

Il a la cote depuis des années et en ces temps de crise il est d'autant plus apprécié : c'est le chèque-vacances qui permet de dépenser un peu plus d'argent pour ses loisirs alors que le budget des Français est de plus en plus serré. En 2014, selon l'ANCV, ce ne sont pas moins de 10 millions de Français qui ont pu en bénéficier. Une bonne nouvelle aussi pour les professionnels du tourisme.


Shutterstock/Economiematin
Shutterstock/Economiematin
Selon l'ANCV, l'Agence Nationale du Chèque-Vacances qui a publié ses données pour l'année 2014 ce jeudi 9 avril 2015, pas moins de 4 millions de Français ont été bénéficiaires de ce moyen de paiement un peu particulier qui est complètement net d'impôt et permet au final d'augmenter les revenus. Ce qui permet à l'ANCV d'estimer à 10 millions de Français les bénéficiaires au total, en comprenant dans le calcul les conjoints, les enfant set la famille des bénéficiaires premiers.

Grâce à ces chèques-vacances, qui ont été lancés en 1982, ces millions de Français ont pu dépenser 1,533 milliard d'euros en loisirs divers. Une somme qu'ils n'auraient probablement pas pu se permettre de dépenser autrement, en tout cas pas autant. Du coup, ce sont forcément les professionnels du tourisme qui se frottent les mains.

Aujourd'hui les chèques-vacances sont acceptés par quelques 170 000 professionnels du tourisme en France qui ne peuvent que se réjouir : le chèque-vacance est un tremplin pour des dépenses plus élevées.

Selon Les Echos, en moyenne, un euro de dépensé en chèque-vacances entraîne une dépense de 3 euros supplémentaires dans le même commerce ou dans les environs. De fait, les dépenses liées aux chèques vacances étaient estimées à 5 milliards d'euros par les territoires en 2012. Une manne financière qui ne devrait pas s'éteindre de sitôt, bien au contraire.




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