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Cela peut paraître surprenant mais a une dimension importante dans la gestion des tâches au sein d’une entreprise, notamment si les salariés doivent, de par leurs fonctions, faire preuve d’honnêteté. Maryam Kouchaki de l’université d’Harvard et Isaac Smith, de l’université de l’Utah, ont découvert, presque par hasard, que la fatigue aurait une influence sur la moralité des salariés.
Initialement, les deux chercheurs voulaient étudier la simple prise de décision et ses motivations. Pour ce faire, ils ont mis en place un système qui laissait penser aux salariés qu’ils pouvaient gagner beaucoup d’argent en mentant. Une manière de voir si l’appât du gain avait une influence sur le comportement moral, ce qui pourrait sembler de prime abord sensé.
Ils ont donc réitéré l’expérience à divers moments de la journée et, alors qu’ils s’attendaient à des résultats similaires, ils se sont rendu compte que les salariés avaient tendance à plus frauder l’après-midi. Les résultats montrent, d’ailleurs, une différence de taille : l’après-midi, les salariés seraient entre 20% et 50% plus facilement malhonnêtes.
Pour les chercheurs, la raison est aussi simple qu’étonnante : ce serait la faute à la fatigue accumulée durant la matinée qui fausse la prise de décision et affaiblit les comportements moraux. Une faiblesse humaine qui frapperait autant les salariés qui fraudent facilement que ceux qui, au contraire, montrent une moralité quasiment à toute épreuve.
Initialement, les deux chercheurs voulaient étudier la simple prise de décision et ses motivations. Pour ce faire, ils ont mis en place un système qui laissait penser aux salariés qu’ils pouvaient gagner beaucoup d’argent en mentant. Une manière de voir si l’appât du gain avait une influence sur le comportement moral, ce qui pourrait sembler de prime abord sensé.
Ils ont donc réitéré l’expérience à divers moments de la journée et, alors qu’ils s’attendaient à des résultats similaires, ils se sont rendu compte que les salariés avaient tendance à plus frauder l’après-midi. Les résultats montrent, d’ailleurs, une différence de taille : l’après-midi, les salariés seraient entre 20% et 50% plus facilement malhonnêtes.
Pour les chercheurs, la raison est aussi simple qu’étonnante : ce serait la faute à la fatigue accumulée durant la matinée qui fausse la prise de décision et affaiblit les comportements moraux. Une faiblesse humaine qui frapperait autant les salariés qui fraudent facilement que ceux qui, au contraire, montrent une moralité quasiment à toute épreuve.