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Des employés d’Amazon et Microsoft impliqués dans un trafic sexuel



Paolo Garoscio
Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner vers... En savoir plus sur cet auteur
Mardi 26 Décembre 2017 - 10:52

Après l’affaire Weinstein, les entreprises sont sur le qui-vive concernant les accusations de harcèlement sexuel et de comportements douteux de leurs collaborateurs. Une enquête de Newsweek ne risque pas de calmer les tensions, notamment dans la Siliicon Valley, régulièrement au centre de problèmes de ce type.


Publié le 21 décembre 2017, l’article de Newsweek risque de faire du bruit puisqu’il accuse directement des employés de deux des plus grandes entreprises de la Silicon Valley : Amazon et Microsoft. Sans les nommer ni donner leur fonction, Newsweek dévoile que des employés de ces entreprises auraient utilisé leur adresse email professionnelle pour commander des services à des maquereaux et des bordels.

Les emails avaient été saisis en 2015 dans le cadre d’une autre affaire concernant la Silicon Valley : un forum dans lequel des employés des géants de la high-tech, dont certains cadres dirigeants, notaient les prostituées. Une affaire qui avait conduit à l’arrestation de 18 personnes et dont les premiers procès devraient commencer en mars 2018.

Amazon et Microsoft ne seraient pas les seuls géants concernés : selon Newsweek certains emails ont été envoyés depuis des adresses professionnelles de Boeing, T-Mobile, Oracle et d’autres entreprises du secteur de la high-tech de Seattle. La ville américaine, siège du géant Amazon, attire en effet de plus en plus d’entreprises ce qui n’a pas manqué de causer une explosion du trafic d’êtres humains, notamment de prostituées chinoises.

Amazon et Microsoft ont rapidement condamné les agissements de ses employés précisant que leurs actions ne sont pas représentatives de la politique de l’entreprise et que des sanctions pourraient être prises. Les deux géants devraient en outre collaborer avec les autorités si une enquête est ouverte.

Mais ce nouveau scandale risque de tâcher encore un peu plus la réputation d’un secteur qui est loin d’être tout blanc, autant en termes de respect des femmes que d’égalité de salaires et de postes à responsabilité.




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