Le nombre d'embauches en CDD n'a jamais été aussi élevé de l'histoire et, surtout, a explosé depuis le début des années 2000. Car si en 2001 67% des embauches étaient faites en CDD (ce qui laissait tout de même 33% des embauches en CDI) désormais seuls 14% des embauches sont réalisées en Contrat à Durée Indéterminée : les CDI ont représenté 86% des embauches réalisées durant l'année 2014.
Malgré le début de la fin de la crise économique que nous rabâchent tous les dirigeants et les politiques, l'appréhension envers une embauche en CDI semble en réalité augmenter : le nombre de CDD a progressé de 1,9% au dernier trimestre 2014 montrant que les patrons ne sont pas encore rassurés concernant un engagement à long terme.
Les CDD sont particulièrement appréciés par certains secteurs, notamment dans les services ou la restauration. Des CDD très court, parfois de moins de 8 jours, qui permettent aux employeurs de gérer les flux financiers au quotidien mais qui entraînent une forte précarité de l'emploi de certaines professions.
Les quelques heureux qui touchent au graal du CDI, de fait, le gardent : les démissions sont au plus bas avec seulement 1,3% de taux de démission en 2014. Mais avant de pouvoir garder son emploi il faut faire partie de ceux dont le CDI n'est pas rompu avant la fin de la période d'essai. Or pour 20% des embauchés en CDI c'est le cas.
Malgré le début de la fin de la crise économique que nous rabâchent tous les dirigeants et les politiques, l'appréhension envers une embauche en CDI semble en réalité augmenter : le nombre de CDD a progressé de 1,9% au dernier trimestre 2014 montrant que les patrons ne sont pas encore rassurés concernant un engagement à long terme.
Les CDD sont particulièrement appréciés par certains secteurs, notamment dans les services ou la restauration. Des CDD très court, parfois de moins de 8 jours, qui permettent aux employeurs de gérer les flux financiers au quotidien mais qui entraînent une forte précarité de l'emploi de certaines professions.
Les quelques heureux qui touchent au graal du CDI, de fait, le gardent : les démissions sont au plus bas avec seulement 1,3% de taux de démission en 2014. Mais avant de pouvoir garder son emploi il faut faire partie de ceux dont le CDI n'est pas rompu avant la fin de la période d'essai. Or pour 20% des embauchés en CDI c'est le cas.