Les ruptures conventionnelles : un phénomène en hausse
L'année 2022 a vu un pic sans précédent avec plus d'un demi-million de ruptures conventionnelles enregistrées en France. Depuis son introduction en 2008, ce mécanisme de fin de contrat a gagné en popularité, malgré une baisse temporaire lors de la crise sanitaire en 2020. Le secteur des services en est le principal acteur, englobant près de 80% des cas.
Si les ruptures conventionnelles ont la cote, c’est à cause de l’accès qu’elles offrent aux allocations chômage. Contrairement à une démission, qui n’ouvre pas de droits au chômage, la rupture conventionnelle permet de profiter de l’aide de Pôle emploi. Et décidée d'un commun accord entre l’employé et l’employeur, elle est également plus facile à mettre en place qu’un licenciement sec qui doit être justifié.
Si les ruptures conventionnelles ont la cote, c’est à cause de l’accès qu’elles offrent aux allocations chômage. Contrairement à une démission, qui n’ouvre pas de droits au chômage, la rupture conventionnelle permet de profiter de l’aide de Pôle emploi. Et décidée d'un commun accord entre l’employé et l’employeur, elle est également plus facile à mettre en place qu’un licenciement sec qui doit être justifié.
Des changements qui pourraient inverser la tendance
Dès septembre 2023, toutefois, la donne change pour les entreprises : les coûts associés aux ruptures conventionnelles augmenteront. Auparavant, une partie des indemnités était exemptée de charges sociales. Or, une nouvelle taxe fixe de 30% sera désormais en vigueur, quel que soit l'âge du travailleur. Cette mesure pourrait influencer la décision des entreprises à opter pour ce type de rupture et affecter la perception des salariés. De plus, avec la mise en place de cette taxe, les avantages précédemment accordés aux travailleurs approchant l'âge de la retraite seront nivelés.
L’augmentation du coût de la rupture conventionnelle pour les employeurs se cumule, de plus, avec le changement des règles de l’assurance-chômage. La durée d’indemnisation a été revue à la baisse par le gouvernement, pour faire des économies sur le régime. Une mauvaise nouvelle pour les salariés qui décideraient d’opter pour une rupture conventionnelle à l’avenir.
L’augmentation du coût de la rupture conventionnelle pour les employeurs se cumule, de plus, avec le changement des règles de l’assurance-chômage. La durée d’indemnisation a été revue à la baisse par le gouvernement, pour faire des économies sur le régime. Une mauvaise nouvelle pour les salariés qui décideraient d’opter pour une rupture conventionnelle à l’avenir.