L’indemnisation du chômage partiel aurait dû baisser
Espérant que la situation pandémique allait être majoritairement contrôlée au mois de mai 2021, le gouvernement avait prévu un changement concernant l’indemnisation des salariés placés au chômage partiel par leur entreprise. Alors qu’ils ont touché 84% de leur salaire net (soit 70% du brut) depuis le début de la pandémie, la rémunération aurait dû chuter encore.
Au 1er mai 2021, si le gouvernement n’avait pas changé son plan, la rémunération des salariés placés au chômage partiel aurait chuté à 72% du net, soit 28% de moins que leur salaire normal. Une perte conséquente de revenus pour les ménages, mais qui aurait dû être cantonnée à certains secteurs puisque l’économie était censée repartir. Mais la troisième vague pandémique, qui a donné lieu au troisième confinement, a tout chamboulé.
Au 1er mai 2021, si le gouvernement n’avait pas changé son plan, la rémunération des salariés placés au chômage partiel aurait chuté à 72% du net, soit 28% de moins que leur salaire normal. Une perte conséquente de revenus pour les ménages, mais qui aurait dû être cantonnée à certains secteurs puisque l’économie était censée repartir. Mais la troisième vague pandémique, qui a donné lieu au troisième confinement, a tout chamboulé.
Les salariés ne verront pas de baisse dans l’indemnisation
Sur Cnews, le 15 avril 2021, Élisabeth Borne a finalement annoncé qu’aucun changement dans l’indemnisation des salariés placés au chômage partiel n’aura lieu en mai 2021 : ces derniers continueront de toucher 84% de leur salaire net, l’État continuant de son côté à prendre en charge intégralement ce coût.
En cause ? Une ouverture potentiellement plus lente que prévu, notamment au niveau du secteur de la restauration. Les discussions concernant les protocoles sanitaires et le planning des réouvertures est en cours, mais il semblerait qu’Emmanuel Macron veuille jouer la carte de la prudence et ne pas rouvrir tout d’un coup comme le gouvernement l’avait fait durant l’été 2020, après le premier confinement.
En cause ? Une ouverture potentiellement plus lente que prévu, notamment au niveau du secteur de la restauration. Les discussions concernant les protocoles sanitaires et le planning des réouvertures est en cours, mais il semblerait qu’Emmanuel Macron veuille jouer la carte de la prudence et ne pas rouvrir tout d’un coup comme le gouvernement l’avait fait durant l’été 2020, après le premier confinement.