Profiter de la loi PACTE
Comme l’explique le PDG de Vinci, Xavier Hullard, le projet ne date pas d’hier : l’actionnariat des salariés est quelque chose que l’entreprise « développe de façon constante depuis 25 ans ». Avec de bons résultats puisque Vinci peut se vanter d’avoir plus de 150.000 salariés qui détiennent des actions du groupe partout dans le monde.
L'entreprise, française, veut toutefois que les salariés français soient tous actionnaires du groupe ce qui leur permettra de profiter automatiquement de la bonne santé économique de l’entreprise. Ainsi, Xavier Hullard explique à BFM Business avoir profité d’une disposition de la loi PACTE « pour faire ce qu’on appelle un abondement unilatéral ». C’est le PEE (Plan d’Epargne d’Entreprise) qui a été ainsi mis à contribution : l’employeur peut y faire des versements destinés à acheter des actions émises par l’entreprise et qui reviennent, de fait, aux salariés.
L'entreprise, française, veut toutefois que les salariés français soient tous actionnaires du groupe ce qui leur permettra de profiter automatiquement de la bonne santé économique de l’entreprise. Ainsi, Xavier Hullard explique à BFM Business avoir profité d’une disposition de la loi PACTE « pour faire ce qu’on appelle un abondement unilatéral ». C’est le PEE (Plan d’Epargne d’Entreprise) qui a été ainsi mis à contribution : l’employeur peut y faire des versements destinés à acheter des actions émises par l’entreprise et qui reviennent, de fait, aux salariés.
Tous les salariés français seront actionnaires
L’utilisation de cette disposition de la loi PACTE permet ainsi à Vinci de transformer tous ses salariés en actionnaires. « Tous nos salariés français, sans exception », précise Xavier Hullard qui rappelle qu’une partie des 100.000 salariés français étaient déjà actionnaires de l’entreprise. Désormais, ils le sont tous.
Pour les salariés, c’est une bonne nouvelle : l’entreprise se porte très bien. En 2019, le chiffre d’affaires a augmenté de 4,5 milliards d’euros, soit une croissance de 10,4%. Le bénéfice net, lui, a atteint 3,26 milliards d’euros, en hausse de 9,3%. Mais l’entreprise, qui a publié ses résultats le 5 février 2020, n’attend pas à reproduire une telle performance en 2020.
Pour les salariés, c’est une bonne nouvelle : l’entreprise se porte très bien. En 2019, le chiffre d’affaires a augmenté de 4,5 milliards d’euros, soit une croissance de 10,4%. Le bénéfice net, lui, a atteint 3,26 milliards d’euros, en hausse de 9,3%. Mais l’entreprise, qui a publié ses résultats le 5 février 2020, n’attend pas à reproduire une telle performance en 2020.