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400 salariés du groupe Lagardère, essentiellement de la branche presse du groupe, ont voté à la quasi-unanimité cette grève qui commence dès vendredi 18 mars 2016. Plusieurs journaux risquent de ne pas être bouclés à temps pour leur sortie. L'édition du JDD du dimanche 20 mars ou encore le bouclage d'Elle prévu pour ce vendredi 18 mars 2016 risquent d'être fortement compromis. Un coup dur pour le groupe spécialisé dans les médias.
Cette grève a été décidée à la suite de l'annonce, par Lagardère, de la suppression de 220 postes dans les principales rédactions. Il s'agirait d'un plan de départs volontaires visant à réduire les coûts mais l'intersyndicale demande un retrait du plan. Lagardère multiplie les suppressions de postes depuis 2012 et a déjà, en trois ans, réduit de 800 personnes ses effectifs. Ce nouveau plan devrait porter à 1000 le nombre de postes supprimés par le groupe.
Dans le détail, la rédaction de Paris Match serait la plus touchée avec 22 postes supprimés dont 4 grands reporters. 17 postes sont visés chez Elle, 16 postes au JDD, 18 postes chez Télé 7 Jours, 7 postes chez France Dimanche et 5 chez Ici Paris.
Mais outre les rédactions, les suppressions concerneraient, selon les syndicats, "jusqu'à 40 % de CDI par secteur" autant dans l'informatique que dans la comptabilité ou la publicité. Selon les syndicats il s'agit d'une "mise à mort programmée des journaux.
Cette grève a été décidée à la suite de l'annonce, par Lagardère, de la suppression de 220 postes dans les principales rédactions. Il s'agirait d'un plan de départs volontaires visant à réduire les coûts mais l'intersyndicale demande un retrait du plan. Lagardère multiplie les suppressions de postes depuis 2012 et a déjà, en trois ans, réduit de 800 personnes ses effectifs. Ce nouveau plan devrait porter à 1000 le nombre de postes supprimés par le groupe.
Dans le détail, la rédaction de Paris Match serait la plus touchée avec 22 postes supprimés dont 4 grands reporters. 17 postes sont visés chez Elle, 16 postes au JDD, 18 postes chez Télé 7 Jours, 7 postes chez France Dimanche et 5 chez Ici Paris.
Mais outre les rédactions, les suppressions concerneraient, selon les syndicats, "jusqu'à 40 % de CDI par secteur" autant dans l'informatique que dans la comptabilité ou la publicité. Selon les syndicats il s'agit d'une "mise à mort programmée des journaux.