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Dans un entretien accordé au journal Le Parisien et publié ce vendredi 5 février 2016, Emmanuel Macron est revenu sur le phénomène de la discrimination à l'embauche. Il a annoncé que le gouvernement allait "renforcer les pratiques de testing" sur les entreprises.
Le "testing" consiste à "piéger" une entreprise pour vérifier si elle pratique la discrimination à l'embauche. Le gouvernement envoie des CV identiques aux recruteurs où seule l'origine ethnique et le nom changent. Si le candidat à consonance et origine "franco-française" obtient un entretien alors qu'un candidat dont le nom sonne étranger ne l'obtient pas, l'entreprise pourrait être en train de faire de la discrimination à l'embauche sur la seule base de l'origine des candidats.
Une telle pratique est totalement illégale : elle contrevient au principe d'égalité des chances et est punie par la loi. Une loi qui, selon Emmanuel Macron, n'est pas assez appliquée :
"Il faut être beaucoup plus dur, ce ne l'est pas assez dans la pratique" a déclaré le ministre au Parisien avant de confirmer que "testing et pénalisation, c'est la bonne méthode".
Le ministre espère ainsi combattre la discrimination dans le monde du travail et répondre à un problème : "Il y a en France des barrières mentales et réglementaires, c'est ça que je veux lever".
Le "testing" consiste à "piéger" une entreprise pour vérifier si elle pratique la discrimination à l'embauche. Le gouvernement envoie des CV identiques aux recruteurs où seule l'origine ethnique et le nom changent. Si le candidat à consonance et origine "franco-française" obtient un entretien alors qu'un candidat dont le nom sonne étranger ne l'obtient pas, l'entreprise pourrait être en train de faire de la discrimination à l'embauche sur la seule base de l'origine des candidats.
Une telle pratique est totalement illégale : elle contrevient au principe d'égalité des chances et est punie par la loi. Une loi qui, selon Emmanuel Macron, n'est pas assez appliquée :
"Il faut être beaucoup plus dur, ce ne l'est pas assez dans la pratique" a déclaré le ministre au Parisien avant de confirmer que "testing et pénalisation, c'est la bonne méthode".
Le ministre espère ainsi combattre la discrimination dans le monde du travail et répondre à un problème : "Il y a en France des barrières mentales et réglementaires, c'est ça que je veux lever".