cc/flickr/Martin Pettit
La dernière proposition en date, si tant est qu’elle sera mise en place, va de pair avec la mise en place du salaire minimum dans le pays. Le gouvernement aimerait lancer le projet d’une semaine courte de 32 heures de travail hebdomadaires pour les salariés avec enfants. Mais pas question de réduire leurs revenus.
En effet, si un parent salarié ne travaille que 32 heures, ce sont les revenus de toute la famille qui sont réduits. Et étant donné la charge de l’enfant sur le budget des ménages, une simple semaine de 32 heures serait plus un une raison pour ne pas faire d'enfants qu’une incitation à faire plus.
C’est là qu’intervient le gouvernement : le manque à gagner serait compensé fiscalement, par une réduction d’impôts. Au final, donc, c’est le même salaire qui tomberait dans les poches du salarié-parent, mais pour moins d’heures travaillées. Et tout le monde y serait gagnant.
Il faut dire que l’Allemagne doit rapidement tenter de changer la vision de la mère qui travaille, actuellement encore très mal vue. Le modèle social le plus répandu est celui de l’enfant unique et la natalité s’en ressent.
Travailler moins, cela incitera en effet les parents, et surtout les mères, à faire des enfants puisqu’ils pourront s’occuper de leurs petits dans un pays où les cours se terminent à 14 heures et où de nombreux établissements scolaires n’ont pas de cantine car ne prodiguant pas de cours dans l’après-midi. Et si une activité extra-scolaire est obligatoire, elles n’empêchent pas les parents de devoir s’occuper de leurs enfants pendant la journée, leur interdisant certains travaux.
En effet, si un parent salarié ne travaille que 32 heures, ce sont les revenus de toute la famille qui sont réduits. Et étant donné la charge de l’enfant sur le budget des ménages, une simple semaine de 32 heures serait plus un une raison pour ne pas faire d'enfants qu’une incitation à faire plus.
C’est là qu’intervient le gouvernement : le manque à gagner serait compensé fiscalement, par une réduction d’impôts. Au final, donc, c’est le même salaire qui tomberait dans les poches du salarié-parent, mais pour moins d’heures travaillées. Et tout le monde y serait gagnant.
Il faut dire que l’Allemagne doit rapidement tenter de changer la vision de la mère qui travaille, actuellement encore très mal vue. Le modèle social le plus répandu est celui de l’enfant unique et la natalité s’en ressent.
Travailler moins, cela incitera en effet les parents, et surtout les mères, à faire des enfants puisqu’ils pourront s’occuper de leurs petits dans un pays où les cours se terminent à 14 heures et où de nombreux établissements scolaires n’ont pas de cantine car ne prodiguant pas de cours dans l’après-midi. Et si une activité extra-scolaire est obligatoire, elles n’empêchent pas les parents de devoir s’occuper de leurs enfants pendant la journée, leur interdisant certains travaux.