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​Être mère et travailler est toujours difficile en 2015



Paolo Garoscio
Après son diplôme de Master en Philosophie du Langage, Paolo Garoscio a décidé de se tourner vers... En savoir plus sur cet auteur
Vendredi 27 Mars 2015 - 08:47

Concilier vie de bureau et vie de famille est un des grands défis de la société moderne et c'est une des raisons pour lesquelles le télétravail attire de plus en plus de Français. Et les femmes pourraient être les premières à en bénéficier car bien tenir son rôle d'employée et de mère est, semble-t-il, encore très difficile malgré les efforts qui sont faits en ce sens. Une étude Ipsos/Elle révèle ces difficultés ce jeudi 26 mars 2015.


Shutterstock/economiematin
Shutterstock/economiematin
La première des difficultés d'une mère qui travaille semble être de faire garder un enfant malade alors qu'elle doit se rendre au boulot : 64% estiment devoir se débattre pour trouver une solution, contre seulement 7% des hommes. Ces derniers ne semblent d'ailleurs que de maigre utilité puisque 45% des interrogées disent ne pas pouvoir compter sur leur conjoint en cas d'urgence. Une part qui monte à 51% chez les femmes cadres. Seules 46% peuvent compter sur leur mère dans cette situation.

Être mère semble aussi bloquer la carrière puisque 25% des femmes auraient refusé une promotion à cause de leurs enfants et 31% des femmes estiment que leur congé maternité a eu un impact négatif sur la vision que l'entreprise a d'elles.

Si elles sont somme toute aussi satisfaites que les hommes de leur vie au travail (68% contre 69%), elles estiment que bien que les employeurs soient globalement compréhensifs (72%) 55% des entreprises ne les aident pas assez à concilier vie de famille et vie de travail.

Il faut dire que les femmes semblent être les seules en charge de trouver des solutions de planning familial : 62% cherchent une solution pour les vacances scolaires contre 6% des hommes, 60% cherchent la bonne personne pour le soutien scolaire contre 7% des hommes.

Résultat : 71% des femmes ont déjà songé à moins s'investir dans le travail pour mieux réussir à gérer les obligations familiales.




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