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D'après une étude de la Dares, contrôler ou sanctionner un demandeur d'emploi en cas de recherche insuffisante de sa part aurait un impact positif dans son retour à la vie professionnelle. Dans cette étude, consacrée à l'évaluation des dispositifs d'accompagnement des chômeurs, le ministère du Travail, bien en peine pour inverser la fameuse courbe, porte un bilan plus que mitigé sur ces mesures de contrôle et de sanctions, généralisées depuis les années 80.
Le seul point positif relevé par l'étude, c'est que ces contrôles d'emploi accélèreraient le retour à l'emploi des personnes au chômage. Il existe des précédents qui démontrent cela. En Irlande notamment, où entre 1999 et 2005 l'Etat a suspendu le processus de contrôle des chômeurs, ce qui a eu pour effet d'augmenter la durée moyenne des épisodes de chômage dans le pays de 16 %.
L'effet de ces sanctions serait deux fois plus fort pour les femmes, selon l'étude de la Dares, avec une augmentation du taux de sortie du chômage de 47 %, contre 21 % pour les hommes. De plus, les sanctions seraient plus efficaces sur les hommes mariés, et moins sur les hommes sans enfant.
En revanche, le vrai point négatif est que par crainte de ces mesures, les chômeurs se précipiteraient sur le premier emploi venu, souvent mal payé et peu stable, et pas en adéquation avec leur profil. Ce faisant, la Dares en conclue que ces processus ont un impact négatif sur la qualité des emplois retrouvés.
